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Anonyme
| Envoyé mardi 13 avril 2004 - 20h16: | |
D’indécence de l'âge qui avance sans ticket… D’interdit qui s'endort sur le table de nuit Et les gorges trahis dans l’abîme des corps Dans ses armes de lis qui s’usent dans le fer L’ironie murmurée en fusion dans les livres Composées des lectures Et la prose et le vers Sur les pages jaunies Accrochées au décor Comme une ombre d’artiste retrouvé à l'absence Composant sa ballade sur un air qui n'est plus Sa musique au passé mélodique et si lente Des accords interdits Et des mots jamais sus Avec pour seul ami l’écrit des illusions Les larmes d'un poème qu'on ne jugerait pas Et des rêves d’écume La mer dans ses chansons Des langueurs qu’on ose Où la rime s’en va Après tant de nuits blanches et de blanches folies Aux fenêtres qui passent Et des vertes saisons Les matins en tignasse aux aurores jolies Les « je t’aime » en sourdine Aux derniers oraisons
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