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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : avril - septembre 2005 » Le dit du journaloque. « précédent Suivant »

Auteur Message
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 08 septembre 2005 - 13h17:   

La dangerosité des choses
leur pénibilité
leur faisabilité pourtant
quoique...
après que je me soye bien renseigné...
(un commentaire de Truc Machin)
Eh bien Béatrice
eh bien disons-le
oui n'hésitons pas
on peut le dire...
Tout-à-fait-David
C'est un drôle de boulot
vraiment
que de causer si mal
avec tant d'audimat
aussi abracadabrantesque
que la présidentiabilité
de je ne sais plus quel âne d'Ena!
Hélène (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé vendredi 16 septembre 2005 - 23h41:   

tu as de l'humour Tm (:-)) et qui va bien avec la réalité présente
quisuisje (Intervenant non inscrit)
Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 10h17:   

C'est très bien ce que vous dites, TM.
Il reste à jeter nos téléviseurs par la fenêtre et la télévisionalité cessera.
(Intervenant non inscrit)
Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 11h37:   

Aïe !! prévenez moi ! que je ne sorte pas ce jour là!
(;-)))
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 20h05:   

Ne craignez rien : nul docteur es-quelque chose, malheureusement, ne considère la télévisionite comme une tare ou une maladie. Il y a cependant déjà eu des défenestrations de ce genre. C’était en Allemagne, je crois. Personne ne fut blessé - la Providence veille en ces cas-là. Mais les auteurs de ces actes hygiéniques furent condamnés, hélas !
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 21h37:   

J'imagine la mise en scène aux JT allemands, ce jour-là!
Je te souhaite bienvenue parmi nous, qsj. Les poètes se disent tu, de ce côté-ci de la lune!
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 22h07:   

Ne suis pas poète, hélas !
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 22h12:   

... mais j'aime à lire les poètes dits modernes (disons : depuis Rimbaud). Je considère leurs textes comme des énigmes à résoudre.
Hélène (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 22h42:   

intéressante ta réflexion Qsj
pourquoi dse énigmes?
en lisant ne devines tu ps souvent la signification profonde des poèmes ( enfin pour certains . moi j'ai un problème avec Mallarmé par exemple
je suis comme toi j'aime la poésie à partir de la seconde moitié du XXe siècle
dis nous quels sont les poètes ( confirmés ) ou que tu aurais découverts par hasard et mal aimés , ça arrive... que tu apprécies ?
pour moi j'aime beaucoup Jaccottet mais plein d'autres aussi
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé jeudi 22 septembre 2005 - 21h31:   

Je suis moi-même une énigme pour moi. Qui suis-je ? me répété-je. Les poètes me donnent parfois des bribes de réponses.
Les poètes que j’ai lus - que je lis - furent - sont - nombreux. Il y a sur mes étagères la collection presque entière de Poésie/Gallimard. Mes critères ne sont pas d’ordre littéraire, n’étant pas moi-même un littéraire. Les poètes qui me retiennent sont ceux qui me restent obscurs (Mallarmé me semble relativement clair. En revanche je relis souvent René Char. Je situe Jaccottet entre les deux : ses poèmes sont limpides mais diffusent comme un parfum de mystère. Du Bouchet me plaît, parfois : je suis, comme lui, un marcheur. Et il y a aussi Bonnefoy, Deguy, Dupin, Daumal, Lorand Gaspar…) Les surréalistes me semblent souvent avoir écrit des textes superficiels, faciles. Cocteau est pour moi un falsificateur. Mon approche et mes raisons sont purement subjectives. Si je proposais une hiérarchie, elle ne correspondrait certainement pas à celle qu’établissent les critiques littéraires et autres spécialistes. Comprenez-vous ?
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 9h33:   

Aussi subjectives que soient tes raisons, peux-tu nous les donner ? ça m'intéresse
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 9h36:   

bonjour TM. Je vois que tu t'amuses bien. De tout coeur dans ton dégoût du journaloque.
Amitiés
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 10h25:   

Bonjour Marie Christine, ça faisait longtemps.
On pourrait créer une rubrique poètes avec des extraits et nos critiques...
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 13h08:   

contente de te revoir Nao.
A propos de la rubrique, il y a déjà le salon "Notes de lecture". Tu penses à autre chose ?
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 14h50:   

euh... oui on pourrait l'utiliser
mais je pensais a une rubrique parcticulière ou on pourrait faire un dossier par poète en plaçant quelques extraits et nos remarques, critiques et expériences littéraires avec chacun de ces artistes.
Mais c'est vrai que ça revient à peut près au système de la rubrique note de lecture
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 18h38:   

Bonjour, Marie-Christine! Heureux de te retrouver.

"Littéraire" ou pas, Qsj, tu es manifestement un lecteur de poèmes au-dessus de la moyenne, et je m'en réjouis.
En ce qui concerne ta quête d'identité, il est un poète qui n'a pas cessé d'écrire pour se rencontrer, -au croisement de soi et du monde, jusqu'à se métamorphoser en "four à brûler le réel": c'est Pierre Reverdy.
Chacun de ses poèmes est imprégné de mystère, sans concession à la facilité ni à la rhétorique.
Selon lui, "la poésie est entre les lignes". belle image qui parle vrai, mais si difficile à soutenir face à ces MM.-Dames les critiques!
Ceux-ci pourtant jamais ne prétendent épuiser par leurs commentaires ce qui fait la "beauté" d'un poème. Ce sont des herméneutes, des guides de haute montagne; mais ils ne nient pas que la montagne est plus forte qu'eux.
J'aime, moi aussi, que le poème, sans refuser de se soumettre à l'analyse (objet de légitime étude, comme le minéral pour le géologue, par exemple), se rebiffe au dernier moment et s'échappe dans le mystère.
Peut-être poète et lecteur (et critique) se rejoignent-ils alors dans cette "explosion de l'être dilaté par l'émotion", comme le disait Reverdy.
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé vendredi 23 septembre 2005 - 21h56:   

(TM)"La poésie est entre les lignes", en effet. Vous m’avez donné envie de relire Reverdy.
"Je est un autre" Ces 4 mots de Rimbaud furent pour moi une révélation. Telle est mon identité. Elle ne correspond en tout cas pas à mes nom et prénom, qui sont purement conventionnels.
(Marie-Christine) Mes raisons sont subjectives, parce que ma subjectivité (mes émotions, mes sentiments, mes joies, mes tristesse) est mon identité, ma vie réelle.
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé samedi 24 septembre 2005 - 14h33:   

La poésie est entre les lignes, oui, c'est dangeureux quand même comme approche. ça justifie toutes les lectures inattentives. Ceux qui piochent un mot par ci par là et refont le film à leur gré.

Personnellement, je préfère lire les lignes, et 2 fois plutôt qu'une. Je trouve qu'il y a suffisamment d'indéfini comme ça entre ce que je lis et ce qui a été écrit.
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé samedi 24 septembre 2005 - 15h52:   

Je rends hommage à ton solide bon sens, Marie-Christine, et approuve ta méfiance quant aux "lectures inattentives"!
Mais même "entre les lignes" (expression séduisante mais suspecte d'un certain flou), toute interprétation est à justifier par et pour le texte. Je crois que voilà un acquis qui, depuis l'offensive de ce qu'on appelle la "Nouvelle Critique", s'est pour de bon ancré dans les esprits, autrefois enténébrés par la douteuse notion d' "inspiration" (ou plus récemment par la non moins douteuse "écriture automatique").
Cette parole de Reverdy incite peut-être uniquement à accueillir dans l'effort d'analyse du poème reverdyen la référence à un "ailleurs" du texte: lequel? Je ne sais pas, et ce défi m'intéresse...
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé samedi 24 septembre 2005 - 17h46:   

C’est "entre les lignes" qu’intervient ma lecture subjective d’un poème. Mais sa lecture objective, et donc attentive, doit nécessairement précéder. C’est également à la troisième ou quatrième écoute d’un quatuor de Mozart, par exemple, qu’il m’est possible d’écouter ses silences. Cette lecture "entre les lignes" ne m’est possible qu’en poésie. Un essai, et même un roman, ne la permet pas. Je ne crois d’ailleurs pas qu’il entre dans le dessein des essayistes et des romanciers de nous la proposer.
Je reproduis ci-après un texte de Michel Deguy. Il lui a certainement fallu entrer plus d’une fois dans le magasin avant de percevoir que les allées et venues des clients formaient un véritable ballet et que cette circonstance était donc une muse. Mes lectures sont un peu du même ordre.

POÈME DE LA CIRCONSTANCE
Faim, soif ; cris, danse, danse, danse! - A. Rimbaud

Si entrant dans une boutique - c'est l'épicerie de la rue Servandoni - je remarque ce qui s'y passe du corps aux autres et aux choses en réciprocité, à condition d'une certaine distraction qui déplace le référentiel de son but immédiat coupant vaguement celui de tel autre, et, relâchant la corde tendue entre acheteur et achetable, ne se laisse pas enfermer de « moi » à « c'est-mon-tour », ce qui a lieu, c'est, encore, une danse.
Les visiteurs s'écartent, se frôlent, se précipitent, s'élident, se croisent les yeux, s'enrobent les hanches, se téléguident, s'évitent en miroir et s'embarrassent... un ballet bien réglé par des entrées et sorties peu prévisibles et dont les contraintes sont l'efficacité, la courtoisie, le désir, la pudeur... Un ballet pourrait s'argumenter de la « boutique ».
Les choses à l'abandon, mais pas même encore circonscrites, attendent un poème qui resymbolise, rassemblant autour du berceau banal d'un geste, d'un fait divers, toutes les fées qui le dotent par allusion, l'extrayant de sa délinquance ou de sa déréliction, pour le relier, associent, font accourir l'ancien, l'éloigné, le différent.
La circonstance est la muse.

Poèmes II – 1970-1980 ,page 105 (Poésie/Gallimard)
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé dimanche 25 septembre 2005 - 12h49:   

"C’est "entre les lignes" qu’intervient ma lecture subjective d’un poème. Mais sa lecture objective, et donc attentive, doit nécessairement précéder"

ok dans ce cas. Certaines déclarations sont ambigues.
Mais qsj tu n'as pas répondu à ma question. Je ne te demandais pas pourquoi tu considérais tes raisons comme subjectives (ce que je pouvais comprendre par moi-même) mais quelle était leur nature. En quoi elles consistaient
qsj (Intervenant non inscrit)
Envoyé dimanche 25 septembre 2005 - 22h21:   

Elles consistent dans une autre raison, analogue à celle pour laquelle quelqu’un qui veut savoir quel est son visage se met en face d’un miroir. Cette comparaison est d’autant plus juste que le visage renvoyé par le miroir et le visage réel sont énantiomorphes, peuvent, quoiqu’ils soient différents et parce qu’ils le sont, entrer l’un dans l’autre, en quelque sorte.

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