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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mercredi 31 août 2005 - 12h57: | |
Nous n’irons jamais en haut de ces branches Blanches qui dorment au sommet de ces arbres immenses, Les nervures de ces feuilles et leur phrases des cimes Sont trop loin de nos yeux pour qu’ils captent leur signes Ce temple-nuage brille dans la nuit Sur ce baobab, immortel fruit Il nous est défendu non par décret Tout simplement parce qu’il est au sommet |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 31 août 2005 - 19h04: | |
Je me suis pris un moment à contempler ce baobab, pilier d'un nemeton africain. La ramure de cette "ébauche" sasse le mystère... Elle fascine. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé jeudi 01 septembre 2005 - 9h19: | |
Merci TM, en fait j'aimerai poursuivre mais j'ai un peu de mal, je laisse comme ça pour l'instant et j'y reviendrai plus tard peut etre qu'à ce moment là je verrai plus clair et je finirai |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé jeudi 01 septembre 2005 - 14h29: | |
ET toi TM t'écris plus (à part les haïkus bien sur)? |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé jeudi 01 septembre 2005 - 19h50: | |
Je laisse l'inspiration venir. Comme toi, j'attends d'y voir plus clair. Et puis, en ce moment, je manque un tout petit peu de temps. Mais c'est partie remise! |
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| Envoyé jeudi 01 septembre 2005 - 23h16: | |
Sourire lumineux , d’une infinie tristesse, Implacable guerrier, d’une infinie tendresse, Un homme vint, nous fit don d’une graine, Par la grâce de Dieu. Graine en mon cœur tomba, c’est miracle d’Allah Graine en mon cœur germa, arrosée par mes pleurs, Pleurs de joie ou pleurs de douleur. Arbre grandit. Cent quatorze ramures, et à chacune feuilles Pointent vers le soleil et captent Vérité Car leur soleil est la lumière du Prophète, Sur lui Paix et Bénédictions. Les versets sont purifiés, Le miracle est éblouissant. Chaque jour que Dieu fait, sens nouveaux se dévoilent, Qu’on ne peut dévoiler, car seul le Cœur comprend Ce que savants ne peuvent atteindre ! Car aux cœurs humbles seuls est accessible la Verité. Lumière sur lumière. Et quand grandit en toi l’arbre béni de Dieu Et que tu diminues pour t’effacer en Lui Seul reste, vertical, comme l’alif géant, L’arbre de vérité, l’ultime vérité : La illaha illa Allah |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 19h35: | |
Ton poème est très mélodieux: il vibre d'un bel enthousiasme et chante un merveilleux communicatif. Superbe. mais éclaire ma lanterne: que signifie "alif"? Y a-t-il un rapport avec le latin "ala" (aile)? |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 02 septembre 2005 - 21h36: | |
Par la fenêtre du ciel il rayonne à ma prunelle quelque vitrail essentiel aux nuances de pluie d'orage et d'espoir étrange et feu abyme d'azur et tourne la boule de cristal de la vie quelle lumière ainsi passe et rien n'éclaire qu'un filet d'argent qui se renouvelle sans cesse et tout charrie vers son embouchure certaine inconnue |
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 0h10: | |
Je te reponds Tm, mais je te salue d'abord, ainsi que tous les autres. Alif est la première lettre de l'alphabet arabe, qui en compte 22.Sa valeur numérique est UN. Sa consonnance rapelle le "aleph" hebraique, lui aussi premiere lettre de l'alphabet, qui en compte 22, et aussi de valeur numérique Un dans la Kabale. J'aime beaucoup: Par la fenêtre du ciel il rayonne à ma prunelle quelque vitrail essentiel. J'ai cru comprendre que tu étais athée( sur d'aures interventions). Cela ne t'empeche pas d'être à la recherche d'un Ailleurs, y'a ptêtre un ailleurs, un accord majeur comme le chante si bien Lavillier..... La différence entre un Athée et un "Croyant" réside simplement sur ce que cet Ailleurs, cet Espoir, l'athée se refuse à l'appeller Dieu. Brel chantait: adieu curé, j't'aimais bien tu sais on était pas du même chemin mais on cherchait le même port. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 13h28: | |
Bonjour, Rienadire. Merci pour tes explications! Elle en a fait, du chemin, la trouvaille phénicienne! Etre athée, c'est, au plus simple sens du terme, être sans dieu. Chacun ses raisons. Je ne suis nullement militant dans ce domaine -ce serait bien prétentieux! Je n'ai pas croisé de dieu sur ma route, du moins pas autrement que sous une forme culturelle. En rationaliste, je suis donc sceptique, voilà tout. Ah, le grand Jacques! Je souscris entièrement aux paroles que tu as citées. Celles que je préfère de lui sur ce sujet sont celles-ci: "Moi si j'étais le bon Dieu je crois que je serais pas fier je sais, on fait ce qu'on peut mais y a la manière" ("Fernand") Cela dit, vive Dieu, s'il réjouit les coeurs purs! Comment être poète sans être tenté par l'extase? Tapi derrière l'"être", peut-être, ce que l'on appelle Dieu? |
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 14h06: | |
l'alphabet arabe compte 28 lettres et non pas 22 comme je l'ai ecrit. Tapi derrière l'"être", oui. Fondement, principe même de l'être, ce par quoi la notion même d'être n'aurait et ne saurait avoir de signification. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 19h06: | |
Etre il suffit et la mante des nimbes va comme un gant au retour des neiges les pieds en fondent par les sentes limoneuses où glissent aux lisières quelque elliptique silouette éclipsée par le chant de l'alouette évadée permanente matin s'étend aux rivières et tire tard le rideau peuplier avant de reposer oreiller des étoiles un coeur robereux et le vent est berceuse maintenant absolu le jeu du temps. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 10h09: | |
Ca y est TM se remet à écrire c'est un vrai plaisir et merci à rienadire qui versifie à coup de néo-verset et c'est un bonheur pour les yeux l'ame et le coeur |