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geneviève (Malou)
Identificateur : Malou
Inscrit: 3-2005
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 2h15: | |
Elle m'apparu, Ses mains au henné d'un rouge inhabituel qui trouait l'espace Elle m'apparu, Vieux navire qui chaloupait avec cette fieté de qui n'a que l'équilibre en don du ciel. Roses trémières Vous palissez, prises de soudaine jalousie, devant cette femme à la voix gouailleuse et timide qui hume le réel avec la science exacte des chats de gouttière. Anachronique, Peut-être une putain, Elle n'est rien, Pourtant sa présence Bouscule. Avec le geste large d'une reine elle me donna son tour à la boulangerie ce jour-là Je n'achetais que que du pain et elle voulait prendre son temps pour réfléchir à son achat. J'eus soudain la sensation d'être mise en présence d'une fleur du vide. |
geneviève (Malou)
Identificateur : Malou
Inscrit: 3-2005
| Envoyé dimanche 04 septembre 2005 - 0h50: | |
Fleur absence Et ce soleil terni ce soleil si triste. Aller plus avant encore dans la fatigue jusqu'à ce que le corps se dissipe enfin Et que voguant dans le fleuve des ancêtres La conscience éblouie entre dans le monde invisible. |
rondansl'eau (Intervenant non inscrit)
| Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 18h11: | |
Pour s’y noyer, S’enivrer du rien, S’enrober de néant, Se farder de vide. La rose trémière a quitté le vieux mur de pierres, S’est éclatée au firmament des étoiles vers l’abîme creusé à mains d’aimé. Nue dans la danse glacée du ciel, Sait-elle encore qu’ici bas on l’appelle ? |