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Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 1h44: | |
Une amie à moi a écrit ceci: Poésie sans sens usuel, sensuelle et en sueur : Les traces se trissent en douces heures Tressées de gloire noire sur des soirs dessus dessous. Emules des nues tréssées d’étoiles En voile soigneux filochant l’espace De traces crues qui tissent les limites Les imitent et les quittent Les vingt culs muent sans retenues Les vains cœurs meurent sans rancœur La valeur de l’odeur des saints Sereins dessins de seins suant De traces qui glissent De l’hanche et cul rond Au fond des plis lisses Qui moitent judicieusement Quand jouissent les cuisses épicées Entrepourprées d’émois moites Sourdant sous la coite couette Les traces s’immiscent Des vices en vies Dévient du culte Des ruts de brutes incultes D’occultes directs et secs Implosant l’imposant organe Emanant du manant manié déniaisé Vidé, vautré, éventré Effondré à la trace grave de la cellule laissée Sang cible et seule |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 12h32: | |
L'écriture est parfois jouissance, la rhétorique une forme d'érotique. Quoique sublimé, le désir retourne à sa source à travers un jeu linguistique très mécanique. Cela me fait penser à la bicyclette de Wilelhm Reich: l'on pédale ici dans les mots, sourire aux lèvres... |
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