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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé jeudi 14 juillet 2005 - 12h48: | |
Centimes éparpillées dans un crépuscule d‘été Désirant le matin profondément, Mais s’accrochant au soir si beau Sachant que la fosse entre les deux est inconnu Amoureux du noir comme on l’est d’un pinceau Mystérieuse, immense poésie dramatique Craignant la douleur d’un rêve dormant dans l’eau Nervure rouge mais douce du drame poétique Toile blanche de la nuit, épure à peindre tous les soir De couleurs surprises dans leur sommeil Par un somnambule aux yeux ouvert sur le ciel Insondable profondeur entre la mort et l’espoir |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 11h59: | |
"La fosse entre les deux" est à jamais inconnaissable. Où sommes-nous, en effet, lorsque nous dormons d’un sommeil sans rêve ? On aura beau mettre toutes sortes d’électrodes sur le crâne du dormeur, ils ne nous diront rien de satisfaisant. J’aime beaucoup les 3 premiers vers du dernier quatrain. Beau poème. Rem. : éparpilléXs, inconnuE, soirS, ouvertS |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 12h09: | |
Fosse à jamais inconnaissable : il n’y a donc aucune raison de s’en effrayer. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 12h55: | |
Merci André, décidément je m'améliore pas niveau orthographe; Il n'y a aucune raison de s'effrayer, mais on à toujours un peu peur de l'inconnu |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé samedi 16 juillet 2005 - 9h38: | |
Nous faisons tous des fautes d'orthographe... et de comportement, Nao. Il est cependant bon, je crois, de le reconnaître. Par ex.,- voir ci-dessus - on me signale que "électrode" est un mot féminin ; donc : ELLES ne nous diront rien... |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 22 juillet 2005 - 13h54: | |
Traversée pour Nao comme on chuchote, nuitamment, si le silence nous trouble ou lors de funérailles, de peur que le mort ne se réveille ainsi la barque glissait sur les eaux l’ombre engloutissant des substances lisses sous les rames, sous la quille et des peuples migraient, traversée nombreuse, jusqu’à tant que l’on entendît tinter les flots sur les cailloux de l’autre rive |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 22 juillet 2005 - 21h42: | |
merci pour cette non moin mystérieuse (et belle) traversée de la nuit André |