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André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 01 juin 2005 - 16h12: | |
Constat Quelqu’un gémit à ma porte, un poison courant dans ses veines. Ce reste de vie est une épouvante. Regard du cadavre pareil au plomb inerte ; lèvres couleur de cendre ; visage sans visage. (Si je le refaisais, il ne serait que mots inscrits sur du papier. Le rétablissement ne pourrait advenir que par la vie même dont un ange apporterait le message réconciliant.) |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 03 juin 2005 - 11h47: | |
Très énigmatique. "Si je le refaisais", dis-tu: s'agit-il de ton poème? Si "le rétablissement ne p(eut) advenir que par la vie même", est-ce donc la mort qui "gémit à (ta) porte"? L'ange salvateur du vers ultime serait-il l'annonciateur de la Résurrection des morts? |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 03 juin 2005 - 16h22: | |
Si, dans un poème, je refaisais ce visage qui s’est perdu, le résultat ne serait que mots et non visage. Ce n’est pas la mort qui gémit, c’est celui qui va mourir. "Je suis la résurrection et la vie", a dit le Christ de lui-même – et il a ses anges ou messagers. (La fin du texte est une parenthèse dont les verbes sont au conditionnel.) |
qsj (Intervenant non inscrit)
| Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 22h01: | |
L'épouvante, puis le cadavre, chose innommable. En dernier recours, on se réfugie(rait) dans une croyance. Est-ce cela ? |