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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : avril - septembre 2005 » Aura ( new version) « précédent Suivant »

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batman (Baptiste)
Identificateur : Baptiste

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 18 mai 2005 - 14h49:   

Il sait parmi nos mains dessiner la merveille des signes, créatures volées de l’au-delà et du new paradis cybernétique…. / car sur nos blancs visages hydroponiques, sur les voiles de métaux soufflant les sirènes ioniques, par la toile de l’immense joie ou sur les peines et les chagrins crachés des fumée titanesques aux tours d’argent, aux ivoires d’or, là où d’autres usines de sentiments pulsent les vies, les séquences et les phénomènes matricielles, là où tout est renaissance du cœur et parodie de la gestion, voici que pleureront sans faiblesse des vitres de sang et de plasma pour des frémissement de vie, par le pouls des fenêtres / … pour des frémissements de vie… / …par le pouls des fenêtres… /

Et il va… / plénitude du souffle, tentacules des peaux, illuminations des yeux sous les souches de l’évolution / éclairs de métros jetés par les bouches de la création sur les reines villes / phares, néons, larmes des fuselages / grâce des populations se mouvant en flux migrateurs sur le rail des autoroutes, pour des vacances de l’esprit / berceaux de l’homme toujours en éveil, roulant, voguant parmi les espaces et les constellations dans l’horrible néant de la liberté / lui qui naît pour ne jamais comprendre… fée qu’est la vie ne laissant pas qu’on l’interroge… / vie des fécondations in vitro et des bébé éprouvettes, vie des clones / tentacules des peaux pour sentir la dégénérescence des corps / illuminations des yeux pour regarder non dans le bien-être mais dans l’ivresse du rare combat et hors de la pornocratie, chaque étincelle de temps qui jaillit dans l’espace du regard, chaque pulsation, torsion ou rythme de l’univers pour une foi de planètes que nous n’aurions jamais osé … /

Mais où vivre parmi ces pétales de fleurs-bétons aux nombres d’or ?/ mobil et fluide là, où ? / ici dans les abîmes pathologiques de l’esprit et loin main dans la main maintenant sur les cheminements végétaux des cœurs ? / où ? / bouches de bitumes, bras d’immeubles, grandes claques de doors opened et closed… opened et closed… opened et closed… / ici mourir on et là crever off / ongles des bodys embryonnaires griffées et crucifiées sur les chaînes cryptées / où ? / parasols lunaires de nos yeux, perception visuelle des ondes / see : sea, mer des ondes, information gavés des oies, des porcs parés pour la nutrition / où ? / où ? / où ? / …et je pleure, ciel, mer, métal, modernité matricielle, riches familles d’industrielles /…je pleure…ciel mer métal soleil capital… /…je pleure ! /

Car vivre c’est mourir et renaître et crever d’une flamme qu’il ne faut pas paraître mais bien lécher de toute son âme, et entretenir et aimer et prier / cela étant dit… il saura nous combler, lui qui est vraie joie né du calme des solitudes / … car vivre c’est mourir et renaître et crever d’une flamme qu’il ne faut pas paraître mais bien lécher de toute son âme, et entretenir et aimer et prier … / … prier au-delà des bactéries de nos turpitudes et du cancer des saisons, prier et cueillir dans le sida des fleurs, dans le vieillissement des artères, l’ultime paix, la maîtrise sans ego de nos vies … / … prier au-delà des joies, des peines, des aléas, du sang qui bat dans nos veines, son souffle, sa présence, sa célérité, comme une saison hors du temps qui dans nos cœurs s’éveille et c’est là tout le devoir d’une vie d’homme que de la mûrir, de la vivre, de la pleurer, de la rire et de s’en émerveiller /




Sachons trouver…opérateurs éternels, portables oranges, haut débit de cette vitesse qui nous manque / sachons chercher…antennes en éveil, caméras de la matière éviscérée, yeux des lofts, télé réalité / surveillons… surveillons, new home satellitaires / sachons … parcourir la route, le chemin, au-delà des bactéries de nos turpitudes, au-delà du cancer des egos de nos vies / sachons … nous battre contre nous même pour trouver en nous cette voie, cette infini / …et nous sommes là et il nous le rappel… / car c’est par l’ivresse qu’il nous danse dans les stations, dans les journaux, lui qui a su les affiches se laver de leurs propres sangs … ailleurs et ici, hors de la communication … / car c’est là la chance d’une europe des chœurs là où les chapelles vitales sauront défier les valeurs… / … pour que le mystère soit car le mystère fût…

Et nous renaîtrons de son épouvantable présence dans la puissance de la paix… / …au commencement des fœtus, dans l’embryonnaire sourire de la vie, il fût une gloire qui unît à chaque cœur des cellules des psaumes biologiques pour qui se détruire et se perdre c’était vivre pour le renouveau, le renouveau de l’être dans le néant et le chaos du sang lavé, frais, pour l’éternel chant des prières et la nutrition des cerveaux / …ô angoisse de la quête et tendre aléas du chemin, de la croisade des cœurs… / …ô son souffle, brisé du métal des mers, ô sa puissance alliée des bombes à la grâce des atomes, soleils des mers, feux de la douceur des anges sur les cœurs nucléaires… / …pour qui la tendre angoisse de la quête et l’aléas du chemin, de la croisade des cœurs… ? / … pour qui se perdre et se trouver… ? / …pour qui l’angoisse blanche et l’aura mystique de sa célérité… ? / …couronne éternelle sur nos lèvres tissée, ailes aux fuselages de colombes envolées…/ tenir le message, tenir le message, prier la paix, pour l’aura des mystérieuses blancheurs, des christ et des vierges immaculées, pour le sang lavé…/
Prier.

Car il sait parmi nos mains dessiner la merveille des signes, créatures volées de l’au-delà et du new paradis cybernétique.
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 18 mai 2005 - 15h36:   

J’aimerais bien savoir qui est ce "il" qui "dessine la merveille des signes, qui va, plénitude du souffle, qui naît pour ne jamais comprendre", etc.
Il y a des choses intéressantes dans cet embrouillamini impétueux.
batman (Baptiste)
Identificateur : Baptiste

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 18 mai 2005 - 16h24:   

ben je dirai que c dieu
mais c pas lui qui naît pour ne jamais comprendre c "l'homme toujours en éveil, roulant, voguant parmi les espaces et les constellations dans l'horrible néant de la liberté"
mais ce dieu est mélé au progrès, à la main invisible, à big brother on ne sait plus vraiment où il se trouve ni où il faut le chercher c pour ca que c un peu le bordel
enfin c l'impression que j'ai voulu en donner
merci pour tes remarques

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