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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé samedi 14 mai 2005 - 11h54: | |
Espace exquis que cette pièce abandonnée Mansarde sombre et mystérieuse du passé Ou se retrouvent apprivoisées de vieilles histoires D’enfants sérieux qui se construisaient dans le noir Et là, cachés, fantômes objets, vieillards sans âges Dorment si fort qu’ils en soupirent dans ma mémoire Espérants que les feuilles sèche tombent encore Disparaissants du souvenir de mon miroir Et la poussière posée sur ces formes naïves, Veillant sur malles noires, ombrés de rêve morts depuis longtemps éteint l’heure, l’air de ce grenier Couvrant le temps, étoles sombre nuit lascive D’un matin, perdu sans cesse, qui cherche encore Quelque part sur l’autre rive, le soleil couché |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé samedi 14 mai 2005 - 12h11: | |
Ton poème a quelque chose de rimbaldien (LE BUFFET, LES POÈTES DE SEPT ANS : A sept ans , il faisait des romans sur la vie du grand désert, où luit la Liberté ravie… Et comme il savourait surtout les sombres choses, quand dans la chambre nue aux persiennes closes, il lisait son roman sans cesse médité…) Orth. & gram. ! |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé lundi 16 mai 2005 - 10h17: | |
Rimbaldien et mallarméen: "Couvrant le temps, étoles (,) sombre(s)(,) nuit lascive" Quelques incertitudes à cause de l'orth./gr.; sinon, je trouve ce poème fascinant. Il me fait aussi penser à Nerval: aux "Chimères" par le côté "supernaturaliste"; à "Fantaisie" par la magique réminiscence qui s'y trouve évoquée. |
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