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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 22 avril 2005 - 0h00: | |
Tel un abyssin glissant dans le noir Aspiré doucement par l’obscurité Sans bruit happé dans le soir Discrètement par la nuit effacée Je traversais ton cœur Ton corps ton histoire ton âme Marchant sans poids dans ton champs de bonheur Brûlant, à une chaleur sans flamme M’accrochant à quelque mot, Un leur Obéissant à des gestes menteurs Mes caresses blanches de ton rôle Voulais, pressais ton âge Perdu d’un caprice artistique Détruit dans l’aube de tes yeux… |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 22 avril 2005 - 10h07: | |
J’aime ce chat, cette mystérieuse apparition-disparition. Gram.& orth. : v. 4 : effacé sans E, si c’est le chat que la nuit efface ; v.7 : champ sans S ; v.10 : un leurre ? v.13 : voulaiENT, pressaiENT, si le sujet est caresses. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 22 avril 2005 - 13h33: | |
J'aime beaucoup, moi aussi, cette féline présence, qui a quelque chose de baudelairien. Il me semble pour ma part qu'on peut accepter un "je" elliptique comme sujet de "voulais" et de "pressais", ce qui donne une autonomie aux deux vers précédents. Plus difficiles à "justifier" syntaxiquement, les deux derniers vers. Et mystérieux le syntagme attribut: "blanches de ton rôle". Mais tu n'as pas à t'expliquer si tu n'y tiens pas, Nao. L'ensemble est très séduisant. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 22 avril 2005 - 13h36: | |
Plus difficiles à comprendre, voulais-je dire. Syntaxiquement, les deux vers finaux se tiennent. Sorry! |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé vendredi 22 avril 2005 - 23h41: | |
c'est effectivement les caresses qui "pressaient ton âge" (désolé pour les fautes, je suis vraiement très peu attentif...), "blanche de ton role" : les caresses restent ternes sans couleurs puisque la personne a qui elle sont destinées ne jouait pas "son rôle", le sentiment amoureux accompagnant ces caresses est unilatéral, Les caresses "voulaient pressaient ton age" : les caresses voulaient capturé ton age, ta jeunesse, ta vieillesse futur etc... mais ce doux rêve se perd dans un caprice d'artiste : la muse a condamné l'amour dès le coup de foudre qu'on avait cru décelé au fond de ses yeux...le chat traverse l'univers amoureux de cette muse a pas feutré, presque inaperçu et toute ses griffes félines glissent sans aucune traces sur une porte de métal froide |
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé mardi 26 avril 2005 - 19h35: | |
"toute ses griffes félines glissent sans aucune traces sur une porte de métal froide" dommage que ce ne soit pas dans le texte lui-même |