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Tm (Tm)
Identificateur : Tm
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| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 13h34: | |
Larme-violon et l'aurore le ru d'en-bas au parterre de lauriers roses l'énigme en bouton de fleur du pont-aux-sourires griffes d'automne perles de printemps et ce silence parmi les cris des rues le ciel au sévère étourdissant bleuissement la puissante pourpre sur le Mont d'ouest sa neige promesse d'éternité mais le rêve et sa suite tragique la nuit. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 13h36: | |
J'ai oublié, entre vv.9 et 10: "au cristal d'un piano" Flûte! |
batman (Baptiste)
Identificateur : Baptiste
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| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 15h09: | |
salut Tm, bravo pour ton texte j 'aime bcp les images: "l'énigme en bouton de fleur " "le ciel au sévère értoudissant bleuissant " quelle puissance d'évocation! l'absence de ponctuation déroute le lecteur qui déambule avec plaisir dans les rues de tes images saisonnières, renait à l'aurore bercé par les violons, baisé par les perles de printemps et les lauriers roses puis se bouscule sous les griffes de l'automne pour se meurtrir sous la sévérité du ciel piqué, gelé, mordu par le cristal du piano. il y a comme un promesse d'éternité qu'on ne saurait jamais éteindre qui nous fuit et nous laisse dans la couche de la tragique de nuit. et on se sent comme un enfant qui a perdu sa mère dans l'angoissant silence parmi les cris des rues. Que tu nous perds pour mieux nous renaitre! |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
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| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 15h55: | |
J’apprécie beaucoup: “Larme-violon, pont-aux-sourires”, compositions audacieuses en français, mais il faut oser. Des poètes germanophones (P. Celan, par ex.) les utilise assez souvent. Le final est très beau : sa neige promesse d'éternité mais le rêve / au cristal d'un piano / et sa suite tragique la nuit. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
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| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 9h11: | |
Merci pour vos commentaires. C'est un fatras dont je craignais qu'il ne paraisse abscons. Un bric-à-brac parmi d'autres dans une vie vouée à la fin tragique que l'on sait. D'où le titre. |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
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| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 12h08: | |
Le mot hébreu qui a été traduit par "vanité",(Qohélét) signifie en réalité "buée" ou "bulle". Fâcheuse conceptualisation ! "Bulle des bulles, tout est bulle", c’est joli, non ? |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 13h27: | |
Oui. On mesure mieux la portée des bulles papales! Vanité: c'est aussi et surtout au genre pictural que je songeais. Synthèse d'une vie, de quelques unes de ses pépites, exposées là, sur leur table figées, dans le cadre de la mémoire... |