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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : octobre 2004 - mars 2005 » Révolution.

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Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005

Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 14h09:

D'une arête vive au brasier de l'aurore
ai-je paru petit ogre
ma soif courait plus vite que moi
sous l'ombre portée de Babel
et me voilà au zénith
et le sable sans cesser glisse sous mes pas
telle une route de fortune
qui me précipitera à bas
lorsque -vêpres saturnales- m'absorbera
l'angle mort.

André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005

Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 15h51:

Etrange, au premier abord, l’aventure de ce petit ogre.
Puis attachante – je ne sais dire pourquoi, ou, plutôt, parce que ressurgissent des heures “saturnales” personnellement vécues jadis, et que je ne dirai pas.

v.3 : J’y trouve comme une définition “concrète” du désir.
v.6 : ça glisssse, en effet.

Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005

Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 17h24:

Correction (deux derniers vers):

lorsque vêpres saturnales
m'absorbera l'angle mort.

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