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André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé dimanche 06 février 2005 - 11h09: | |
D’après “En pensant à Sylvain 3” (no 40) vision sans vision comme voir ce que l’on voit, paupières closes voir la nuit ou comme une soudaineté lente une lenteur subite (mais ça ne ressemble à rien) comme le futur se prépare dans le passé comme la vie se prépare dans la mort et la mort, dans la vie (mais ça ne ressemble à rien) il n’y a ni neuf ni vieux cette nuit est celle d’hier et ne l’est pas la nuit n’est obscure qu’apparemment elle qui absorba la lumière |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé lundi 07 février 2005 - 11h49: | |
Décidément, tu excelles dans le poème philosophique. Les antithèses nous amènent à une fusion intime de la mort et de la vie, indissolublement liées. Du coup, le temps ne peut plus être perçu comme on a coutume de le faire. Le bel oxymore: "lenteur subite" me fait songer au mot d'ordre de Breton, dans le domaine esthétique: "explosante fixe"... |
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé vendredi 11 février 2005 - 19h38: | |
"Poème philosophique", oui c'est le terme que je cherchais depuis le 1er poème (D'en haut) que tu as posté, André. Moi aussi, j'aime cette approche-là et ta façon de dire un point de fusion |