| Auteur |
Message |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 12h06: | |
D’après « En pensant à Sylvain 2 » (no 39)
Deuil ? Offuscation ?
Un rocher luit
L’inhabité ? La déréliction ?
Un entassement noir indépassable
Une issue, peut-être, en haut, à droite,
un semblant d’aube
Nos pas nous mènent
Le lieu que l’on quitte existe-t-il encore ?
Le temps passe-t-il ou n’est-il pas encore ?
Le doute est le temps
Hier a-t-il été ? demain sera-t-il ?
Le doute est le temps
Or le temps est toujours là
Sans cesse nous sommes dans un parcours
Nombreux est le lieu
Et nombreux, le temps
Le tableau achevé, le temps s’arrête, un temps
Le texte achevé, le temps s’arrête, un temps
Il y aurait une limite à dépasser
Ce qui s’oppose ici
coïnciderait-il là-bas ?
Il y a un semblant d’aube |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 14h28: | |
J'aime cette interrogation. D'une manière générale, j'aime que dans un poème (ou toute autre oeuvre d'art) l'on se penche sur l'abîme de la métaphysique.
Les effets de répétition sont suffisants, découpage métrique à l'appui, pour ancrer cette interrogation dans la poésie (car didactique (ce mot pour faire court) et poésie sont de nature si différentes que leur lien n'est pas toujours facile).
La chute me plaît elle aussi, qui ramène, souveraine, l'image. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 14h30: | |
"différente" -sans S.
-1!
(Vous me copierez cent fois, etc.) |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 16h33: | |
A la relecture, ceci, cependant, à corriger :
Le doute est le temps
Hier a-t-il été ? demain sera-t-il ?
Le temps est doute
M-C peut-elle reporter cette inversion (dernier vers du 2ème paragraphe) sur le texte qui est dans son site ?
Pardonne-moi. |
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| | Envoyé jeudi 03 février 2005 - 18h26: | |
Oui bien sûr. Je prends du retard sur vous. Waouw, André et TM, quelle cadence ! J'ai du mal à vous suivre mais je rame, je rame.
Poème en forme de méditation. "Le lieu que l’on quitte existe-t-il encore ?" Grave question, ô combien angoissante. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé vendredi 04 février 2005 - 8h12: | |
A mon tour d'être submergé par le taff: quelques trois tonnes de copies en souffrance (au bas mot)! André a connu ça! |