| Auteur |
Message |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mardi 01 février 2005 - 17h41: | |
QUÊTE
Territoires ni par mer ni par terre accessibles :
sans le savoir - ou le sachant -
les arpente qui est en quête d’une toison d’or, d’un “saint vaissel”,
qui chasse ou qui guerroie là où
bêtes et adversaires ont d’autres corps. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 14h21: | |
O mystère...
Tu "randonnes" en d'étranges et mythiques terres. Celles-là, il est vrai, ne sont point gastes.
N'ayant pas de dico étymo. sous la main, m'expliqueras-tu qui est ce saint vaissel? |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé mercredi 02 février 2005 - 16h29: | |
Bonjour MT
"vaissel" du bas lat.vascellum : petit vase ; saint-vaissel est un synonyme de graal dans certaines Continuations de Ch. de Troyes, le mot vaissel ayant pris le sens de "récipient". (Je savante) |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé jeudi 03 février 2005 - 8h54: | |
Je rends grâce à ton savoir, qui m'aide à mieux apprécier ton escapade poétique. |
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| | Envoyé dimanche 10 juillet 2005 - 2h50: | |
ces Territoires, Caruzzo,
que tu dis par tere ou mer innaccessible,
les arpente nous dit tu tous ceux qui sont en quête
non, mon ami, il ne suffit pas d'être en quête, il faut encore arriver au terme de la quête
Et que d'embuches sur le Chemin! |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé lundi 11 juillet 2005 - 11h47: | |
C’est précisément ce que le texte ci-dessus suggère. Si les adversaires (les embûches, dis-tu) avaient os et chair, quelques pressions sur la gâchette de mon colt suffiraient pour qu’ils disparaissent à jamais. Leur consistance est malheureusement tout autre : ce sont adversaires aussi évanescents que les fantasmes ; leur action est donc aussi incertaine que celle qu’on attribuait aux maléfices et choses de cet ordre. Je veux dire qu’on croit qu’ils sont quelque chose, alors qu’ils ne sont rien ; et ce qui est très difficile, c’est justement de se convaincre, de se confirmer dans l’assurance de leur inexistence. |