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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : octobre 2004 - mars 2005 » Temps d'espoir « précédent Suivant »

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Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 25 janvier 2005 - 22h06:   

Teindre la lumière,
La nuit,
Peindre
le mouvement de l’air
Qui fuit
Essayer d’écrire les vagues
Des falaises
Ou viennent, douce, luire
Abysses et malaises
Faire voler quelques plumes
Les prier de chanter
Eclairer à jamais
Les grillons de juillet
Porter dans ses rides
Tous les enfants du monde
car l’espoir est un rire,
qui ne jamais retombe

Allumer deux étoiles
Un souffle de violon
Qui joue du vent avec le temps
Pour dessiner ce fil
auquel l’heure se pend

Sentir le départ
D’un souffle de douceur
Vert l’infini de vers
Ou la mort meurt

Eclater la beauté
Contre un mur de violence
Pour la voire exploser
Que son sang se répande
Noie le monde
Le noire la mort la peur
Ecoule l’amour qui fait mal
Pacifie la douleur
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 26 janvier 2005 - 14h18:   

L'espoir chante joliment dans la première strophe. Pourquoi se mue-t-il en fureur (dernière strophe)?
(v.17: qui jamais ne retombe
v.29: voir
v.32: noir).
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mercredi 26 janvier 2005 - 16h19:   

Parce que c'est un espoir furieux, dévastateur,
j'ai du me laisser emporter par ma fougue en fait, mais je pense que je vais laisser comme ça
v.17 : c'est voulu, c'est un effet de style
v.29 et v.32 : merci de ta correction
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé mercredi 26 janvier 2005 - 16h40:   

"Porter dans ses rides / Tous les enfants du monde"
Deux vers qui m’émeuvent beaucoup : ils me semblent directement adressés.
"Eclater la beauté", c’est ce que tente de faire Le Baill, non ? afin que « son sang noie la peur, la mort… »
Ce que j’aime chez toi, Nao, c’est cette petite fêlure dans le cristal, cette mélodie hésitante (un peu craintive même) qui est la caractéristique de ton chant – et qui donc est inimitable. Ne t'abjure pas
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 8h55:   

merci André
Christiane (Christiane)
Identificateur : Christiane

Inscrit: 12-2004
Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 11h46:   

je suis d'accord avec Tm, j'aime beaucoup le début, et je suis bousculée par la fin, c'est sans doute voulu...mais ça dérange ma vision de l'espoir. Il y a de très belles images : peindre /le mouvement de lair /qui fuit... pour dessiner de fil/ auquel l'heure se pend. En fait il faudrait toutes les citer, elles sont très originales.
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé samedi 29 janvier 2005 - 9h39:   

Moi aussi, j'aime la 1ère strophe mais c'est ce passage qui me touche le plus, très beau :
Allumer deux étoiles
Un souffle de violon
Qui joue du vent avec le temps
Pour dessiner ce fil
auquel l’heure se pend
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé dimanche 30 janvier 2005 - 14h38:   

Ce passage est l'image d'un repas au chandelle en dehors du temps pendant lequel l'heure ne passe plus et l'on ne vieillit pas, au contraire..

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