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batman (Baptiste)
Identificateur : Baptiste
Inscrit: 1-2005
| Envoyé jeudi 20 janvier 2005 - 18h25: | |
Le bal des ciseaux. Parmi les glaces les hirondelles Aux vols les oiseaux / Les vents bruissent les atmosphères Pour des lames, des citadelles Dans un grand bal de ciseaux. Aux cliquetis plus loin plus loin les décibels, Aux sphères des arbres les immeubles des roseaux / Sur des éclairs en larmes, Des foulards pincés aux arbres, des escabeaux. Pour les villes en fêtes : Des façades, des chromosomes, des miroirs ; Et tout cela circule maintenant / Parmi les eaux, les aubes, le soir Les shows et les tympans. Parmi les vents, les globes ; Le ciel en sourire Sur les hélices, les planches, les tirs, Aux fleurs les tréteaux. Ô bruits ! Du son, des câbles et des faisceaux / Pour des antennes nouvelles Et de nouveaux métaux / Pour des technologies de décibels ! Et pour demain grandir Et pour demain le saut / Allez ! Pour les boulevard Les charmes, les foulards accrochés aux autos ; Et la circulation des ères Et les papiers volés et les marées. Tout cela s’envolait pour ne plus revenir Et pour demain déjà / Au grand bal des ciseaux le froid : Nous n’avons fait que fuir. Sur les autoroutes l’infini des saisons Et les flux des paysages parmi la déroute Pour les visages les maisons ; Milles humeurs semblables aux semblables Car dans les gares, dans les stations Des polices, des gyrophares aux traversés des nations. Et tout cela nous bouleverse Et tout cela nous transforme Alors qu’au pas les foules se pressent Pour des voyages, des vacances en vitesse, Sous les sirènes qui sonnent. Pour les changements, pour les époques et les altérations Pour les chants les softs Pour les bruits les sons Et nous dirons : Demain déjà ! Et pour les maux la tête Pour le sida la peste Car pour les cloches la scène Pour les églises les sirènes Aux téléphones les mêmes Qui nous appellent Nous hèlent, Et qui nous presse sans cesse Alors que dans le sang l’ivresse / Ô sens du souvenir ! Voici demain déjà Les routes, les tracas Les camps, les positions : Nous n’avons fait que fuir Mais nous reviendrons. |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé jeudi 20 janvier 2005 - 21h04: | |
Même allant que dans le texte qui précède. Exaltants ciseaux. Optimisme tonique en cette époque d’acier noir, où on ne fait que fuir, en effet. |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 21 janvier 2005 - 16h03: | |
De beaux coups de ciseaux dans un réel effrayant, parfois, mais que tu transcendes joliment. |
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