marc (Marc)
Identificateur : Marc
Inscrit: 8-2001
| | Envoyé mardi 05 juin 2012 - 22h39: | |
6h24
Ce 4 juin commence à Liddes, 1400 mètres d'altitude, 9 degrés,
réveil ... Une nappe de brouillard persistante a envahi la vallée du Grand St Bernard.
J'ai pris quelques jours en montagne pour reposer les bases,
prendre l'air, retrouver mes fondamentaux.
Le début d'année est particulièrement vif et chamboulé, tout est retourné dans tous les sens,
le tsunami frappe fort et charge professionnellement et émotionnellement. Ce qui n'est pas centré explose.
Douche bouillante, vapeur tenace, retrouver le cocon, cette chaleur enveloppante.
Grande tartine de cenovis / beurre
8h00
J'ai abandonné la lecture de la presse depuis plusieurs mois,
sentiment étrange d'un éternel recommencement et que dans le fond
ce flot permanent d'informations rapides et lapidaires crée un état de
stress permanent pour des lecteurs démunis ...
Montagne libérée de l'écrit, pas de sollicitations, pas de texte,
pas de panneau, pas de néon, l'esprit vagabonde librement
au gré de la rivière, au gré des mélèzes.
J'achève un séjour de 4 jours, le travail reprend ce soir
Désabusé du fonctionnement de nos instances politiques,
par deux fois cette année j'ai renoncé à voter.
Fin de séjour en attendant le prochain, trier ce qui reste en haut
de ce qui sera indispensable en plaine, chaussettes, caleçon
Penser à redescendre la broche pour Rima qui pend sa crémaillère pour la 4ème fois et rivalise avec ma broche,
Penser à redescendre l'intégrale de Mozart pour Alexia qui est en convalescence après quelques opérations
Penser à vider la poubelle pour les odeurs
Penser à fermer la maison et éteindre la lumière.
10h00
Le voisin, vieux garçon rance bloque systématiquement et avec minutie la route avec sa voiture,
il la recule jusqu'au point limite, jour après jour, tout le jour,
Il sort sa voiture du garage pour bloquer la route, et content de sa journée la range le soir
Valérie, l'épicière du village n'a plus de fraises jusqu'à mardi,
Ces premières fraises de Fully, enfin goûteuses,
après cette mascarade espagnole de fraises gorgées de détergents qui envahissent nos étals en février
Je lui ai laissé une photo, un grand tirage de tulipe fanées,
manifestement trop grand, mais qu'elle va essayer de placer.
11h00
En route pour la boucherie d'Orsières,
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