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Abîmes poétiques : le forum » le 4 juin » 2011 » D'une extrême banalité « précédent Suivant »

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Tm (Tm)
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Envoyé mardi 07 juin 2011 - 18h14:   

Le matin, émergence aléatoire entre deux rêves, avec une pointe d'angoisse, compte tenu de récents affrontements verbaux façon France Télécom avec un chef et son sous-chef: la crapule et la greluche, ça pourrait s'appeler.

J'ai beau me dire que la page est tournée, j'ai encore un poids sur l'estomac. Pas facile de savourer son p'tit déj'... Le sempiternel café et le petit pain au chocolat.

Heureusement, il y a la lecture.

Ma compagne, elle, levée peu après, se rince les oreilles d'infos radiophoniques ressassées jusqu'à plus soif. L'affaire DSK tourne en boucle. On dirait que c'est plus grave encore que le 11 septembre! En tous cas, la thèse du complot est cette fois plus crédible.

Moi, je me plonge dans la lecture comme un poisson dans l'eau. Mon oxygène. Musset, ça se savoure.

Dehors, le temps est orageux, tendance perfide. Les nuages passent et ne crèvent pas, faisant la nique aux agriculteurs affolés. La vache! Drôle d'année climatique: de la neige à gogo, une végétation précoce, comme s'il fallait se dépêcher de sucer l'eau de l'hiver dont la terre est imprégnée, vite! avant le choc de la canicule...

Je me pose la question, parfois: la France est-elle toujours un pays tempéré? Va-t-on vers la continentalisation, via la mondialisation? Faudra-t-il se faire Lapon en décembre et Saharaoui l'été?

Je cause, je cause... Mais c'est comme ça que ça se passe dans ma tête le matin des jours de repos: matinées embrumées de pans de méditations flottant dans le brouillard et percées d'éclaircies soudaines vouées à de subites variations d'humeur.

Midi: repas frugal, plus stoïque qu'épicurien. D'une extrême banalité, à l'image de la journée qui s'annonce.

Cafés en série, de bonne facture, cependant. Suivis des premières cigarettes. Elles vont désormais se succéder à un rythme soutenu jusqu'à extinction des feux -soit vers la minuit.

Ah! la minuit, heure sagace, face au livre chéri, ou bien salace face au corps chéri, mais aussi heure grosse du crime qu'on rêve de commettre en contemplant la gueule répugnante des abrutis au pouvoir dans ce pays...

Allons quoi! Sur un site helvétique, on peut bien prendre de la hauteur et appeler Ubu par son nom, non? nom d'un... petit roquet!

Où en étais-je? Ah oui, les courses dans l'après-midi...

M'ouais! Que celui qui lit encore lève le doigt...

"Mais demain je recommence, mais demain..." chantait Guy Béart.

Disons le 4 juin prochain, après la prochaine plaisanterie présidentielle, il y a des chances pour qu'un petit air de fête, peut-être...

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