marc (Marc)
Identificateur : Marc
Inscrit: 8-2001
| | Envoyé mardi 22 juin 2010 - 0h04: | |
Après une semaine intense et harassante, ce 4 juin apparaît comme un répit mérité. Junior dort chez sa mère, les fenêtres sont fermées. Sourd aux bruits de la rue, je pionce et j'émerge paisible ...à 10h15.
Pas de déplacement professionnels ce jour, journée maison (lessive, administration, ordre, nettoyage, facturation), bref journée tranquille....
L'essence est à CHF 1.55 le litre à Neuchâtel et systématiquement 10 centimes moins chers qu'à Lausanne.
La Méditerrannée est rouge du sang des victimes propalestiniennes, le golf du Mexique noir de ce pétrole qui lentement s'écoule 1500 mètres plus bas, et on a toujours pas retrouvé les boîtes noires du vol AF 447.
Machine à café enclenchée, dans la fronde contre les capsules Nespresso, j'ai fait l'acquisition d'une machine automatique, elle mout, elle mouille, elle mousse, et distille le premier bonheur du jour.
On sonne, dans cette quiétude méritée, j'avais oublié, 12h45, la femme de ménage se pointe, elle est vieille et ne voit plus les différences subtiles de mes nombreuses chaussettes. Elle assemble les paires comme bon lui semble, s'évertue à déplacer les objets plutôt qu'à nettoyer et m'appelle "Chéri" à tout va. Jusqu'à 15 heures elle braille dans mon paisible logis, geint, se plaint, respire fort. Sa geinte m'exaspère. J'admets volontiers que Le fait qu'elle soit analphabète m'incite probablement à moins de retenue que pour d'autres
Dans le courrier du jour toujours pas trace d'une verbalisation de ce récent excès de vitesse, le suspens reste total
Femme de ménage partie, je replonge avec délice dans une version magistrale des vêpres de Monteverdi sous la baguette magique de Suzuki.
Admirer le temps s'écouler dans ces conditions est un vrai festival
Fin de journée, en train pour Genève. Je retrouve mon amour à la gare, vernissage rapide d'une exposition d'art contemporain à Annemasse. Un artiste américain recouvre les murs de graffitis et de bons mots, l'oeuvre est plaisante.
Transition en vieille ville, soirée de dégustation de produits biologiques, de bons produits, du beau monde et Sam, merveilleux sommelier dont l'enthousiasme n'a d'égal que le dépit quand son tablier s'accroche à un Ikebana pendant, qui choit dans un fracas soudain.
Maison, la sienne, la douceur, le rire et l'amour |