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Anonyme
| Envoyé jeudi 14 juin 2007 - 21h15: | |
Précisément à ce moment ou le hasard est hasardeux et quand s’ouvre le regard sur 5 :55 au cadran, on le sait déjà que toutes ses angoisses qui ont dormi entre nos bras confortablement traînantes qu’à la seconde ou mon orteil, le gros il va s’en dire, va mettre le pied dehors et à terre, les maudits salauds vont m’égorgée éveillée et sans répit atteindre l’os de leurs griffes acerbes, me transpercer jusqu’au café crème que je n’ai pas vraiment besoin ce matin pour me ranimer car j’avais déjà pensé au suicide sans aide et sans personne à qui le dire du fond noir de la chambre toute en nuit ennuyante que les yeux du chat dans son simple élément de rayon lampadaire surveillant de trop près au bord de la fenêtre à minuit et quart beaucoup plus tard sur ce cadran qui sonne 6 :00 douloureusement du temps qui passe trop vite et de l’aube me voilà en enfer pour une autre fois devant mes toasts brûlées vives sur mes doigts, C’est le 4 juin et je veux mourir juste un peu dans ton absence. |
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