GLANURES. Log Out | Thèmes | Recherche
Modérateurs | Fiche Personnelle

Abîmes poétiques : le forum » Ecritures sur thèmes (prisonnier, voeux, etc...) » GLANURES. « précédent Suivant »

Auteur Message
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 09 juillet 2006 - 13h14:   

Ce sont là aphorismes d'idiot. On est prévenu.

Tout est fini depuis toujours. Principe premier, pourtant si simple!

Voilà bien la seule chose qui nous puisse ouvrir une fenêtre sur l'éternité: la connerie humaine.

L'espoir est le pain des aliénés. (J'espère que personne ne l'avait dit avant moi.)

"Malheureux comme les pierres." Mais les pierres seules sont "heureuses" de ne pas être touchées par le phénomène aberrant de la vie: donc libres de la douloureuse ronde des pulsions, aggravée, dans le cas humain, de l'ignominie sentimentale.

Le "paradis" est une idée bien niaise. Un conte pour bambin. Au nîrvana sont les pierres, seules parfaites. Et voilà où mène l'éveil!

Et chaque matin, m'éveillant, je me dis: j'ai une journée à perdre. Que puis-je faire de mieux, ô pierres?

Aussi bien, me mépriser, sans doute; mais me maîtriser surtout. L'enfer, c'est soi-même. Il n'y a pas plus doucereuse prison. Les autres? Allons donc! Il suffit d'être plus malin qu'eux pour s'en protéger.

Si la volonté est douloureuse à certains, c'est peut-être qu'ils ne sont pas libres de vouloir?
Imposée par les préjugés, la volonté devient auto-violence.
Lorsqu'en outre, elle n'est pas gratifiée par l'instance sociale qui l'impose, elle devient effort répugnant.
Est fort celui qui veut, nous fait-on croire. Il est surtout sot, qui ne sait pas qu'il veut parce qu'ainsi le veut-on!

La perennité est une idée d'égoïste.

Délicieusement lové au creux de ma vacuité, je me prends à caresser l'idée de la plénitude.

Si la création poétique est une forme d'hébéphrénie, toute herméneutique, non vérifiée, n'est-elle pas une forme de paraphrénie?

De métaphysique, cette parole d'or: point ne sais, et m'en fous.

Quand sous la voûte des nefs un ange passe, les inconscients dialoguent sur les divans.

Ni dieu, ni maître; ni maîtresse.

Je ne suis pas là. Il n'y a personne. Rien. Passez votre chemin.

Qui oserait le nier: les ancêtres des nazis ne sont pas de mythiques Germains, mais de vrais Romains: ceux qui ont autrefois ravagé, pillé, dépecé, annexé, torturé, décervelé, déporté, massacré, génocidé.

On ne devrait pas laisser vivre les mâles timides: ça risque de donner des idées aux femelles insoumises!

J'ai souvent constaté que la vie ne menait nulle part; or, ça y est: j'y suis.

Petit monde que le nôtre! Il y a ceux qui ont trop et ceux qui n'ont rien. Et tous sont insatisfaits.

Ceux qui restent sains sont ceux qui s'écartent de tout préjugé, et ceux-là seuls, -mais seul à seul!

Erreur de diagnostic: la maladie qui me ronge depuis toujours n'est pas la solitude; c'est la vie.
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 10 juillet 2006 - 14h44:   

Bon, il m'en reste encore; mais je vous épargne les pires.

Pourquoi opposer la nature à la société? Elles se rejoignent dans une même horreur: la sélection.

Tout est donc fini. Mais au fait: rien n'a-t-il jamais commencé?

Et nous sommes déjà au XXIe siècle! Où est la merveille? C'est la connerie humaine. Je ne m'en lasse pas. Elle nous colle à la peau.

On peut envier les morts: ils ont fini, eux, d'être déçus.

Que crains-tu l'enfer, toi qui auras vécu?

Ce n'est pas la timidité qu'il faut soigner; c'est la société.

Je le dis haut et fort: Bush est eWASPérant!

Les plus forts toujours seront les plus méchants. S'ils ne le sont pas encore, ils le deviendront en gagnant. Surtout, ne les empêchons pas. C'est la pire des punitions: le triomphe de leur bêtise, comme une prison où ils tournent en rond.

Mais quand le méchant est sans nom, sans visage? Cancer ou accident de la route? Contre celui-là, insaisissable Protée, on est souris entre les griffes du chat. Et vous n'ignorez pas, camarades, que la révolution jamais n'abolira le hasard! Où est le remède, face à ce trou noir? L'indifférence stoïque? L'amour du prochain? Le prudent jardin d'Epicure? Sinon, laissons à Dieu ses responsabilités, à charge pour lui de nous en rendre compte!

Pour le passionné, le choix philosophique est entre ne l'être plus ou ne plus être.

La solitude est désirable autant qu'on est altruiste.

La vie est dure: tout le monde en meurt.

"Je n'ai jamais eu de chance", gémissait quelqu'un. A qui l'on répondait sans vergogne qu'il ne faut compter que sur soi-même, non sur la chance. La belle affaire! C'est qu'il faut encore compter avec la malchance!

La meilleure des ataraxies, c'est la mort.

Bien sûr, si j'étais sérieux, je devrais m'être suicidé depuis belle heurette. Mais je traîne un peu... Qu'ai-je d'autre à faire?

On n'est jamais plus nu qu'habillé de noir ou de gris. La nudité du corps, dans nos sociétés ultra policées, est un vrai luxe.

Moins je suis déterminé, mieux je me porte.

Etre: une création continuelle.

Plutôt qu'un petit soldat qui s'épingle tout entier à son matricule, je ne me supporte que sur le mode artiste, fidèle en cela à Mère Nature.

Le climat se dérègle: nous mourrons carbonisés. Mon voisin, riche dindon parvenu, a trouvé sa solution: il a planté un palmier dans son jardin, à grand fracas de camions-bennes. Avec force engrais et des rayons UV pour le soutenir en hiver. Homme sage et prévoyant! Nous mourrons carbonisés, oui: dans la connerie.

Un oiseau, plus cela prend de l'envergure et plus c'est dangereux: voyez ce carnassier qu'est l'aigle royal! Je préfère les colibris, devant lesquels s'ouvrent les fleurs.

Pourtant, ne soyez -je vous en conjure- tels les si nombreux sots qui, menton levé, admirent l'oiseau qui passe, silencieux, au-dessus de leur chef: "Oh! clament-ils. Quel être noble! Quelle royale espèce est-ce là, que nous ne rejoindrons jamais dans son vol?"
Or, sachez que s'il plane, là-haut, ce malheureux en sa solitude, c'est que de tous temps jamais vous ne lui avez accordé une place parmi vous, ô pédestres amoureux de la gravité!

Il est erroné de penser que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus. En réalité, il y a des femmes et des hommes qui viennent de Mars, comme il y a des hommes et des femmes qui viennent de Vénus. Le moyen de reconnaître celles et ceux qui sont enfants de la Terre? Et si celle-ci, couchée sous un ciel pur, recélait vraiment, en ses entrailles, un monde infernal, faudrait-il choisir entre une disexualisation chtonienne et un angélisme céleste? (Excuse my Bachelard!)
Je préfère croire à une lèpre causée par un virus extraterrestre, le phallocratès dissociatus, qui sévit du fond des âges. La guérison vous voit pousser des ailes dans la tête, au coeur et ailleurs...

La ronde des saisons est danse satanique, frères. L'on croit voir revenir toujours la même figure. En vérité, c'est chaque fois une de plus, c'est-à-dire une de moins.

Toi qui pleures le passé, songes-tu que le présent est en marche, et que rien jamais ne saurait l'arrêter?

Longam vitam tibi precatur cui longa mors est.

Un sage de ma connaissance m'a dit un jour qu'il soupçonnait les fous d'être des extraterrestres trop tôt pressés de rentrer chez eux. Je pencherais plutôt pour de vrais terriens qui résistent désespérément aux envahisseurs.

Qu'on me pardonne cette débauche de folies!
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé lundi 10 juillet 2006 - 16h58:   

Aurais-tu une crise subite d'optimisme ?
ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé lundi 10 juillet 2006 - 17h56:   

*****j'ai eu envie de m'amuser un peu
alors voici quelques réponses très idiotes
second degré bien entendu . j'espère qu'une au moins te fera sourire



La perennité est une idée d'égoïste.
******Oh alors je suis rassurée j'espère bien ne pas être pérenne houlàlà j'aime pas la monotonie qui dure

Délicieusement lové au creux de ma vacuité, je me prends à caresser l'idée de la plénitude.

***** en tant que femme en me lovant j'ai pendant neuf mois connu la plénitude; et n'ai pas été seule pendant plusieurs années
L'idée est douce aussi et tu ne l'entendras jamais pleurer la nuit

Si la création poétique est une forme d'hébéphrénie, toute herméneutique, non vérifiée, n'est-elle pas une forme de paraphrénie?
***Hébé…... dis-tu , le poète reste en crise jusqu'à la mort alors, mais rester jeune n'est ce pas un rêve ? et puisque ça n'empêche pas de vivre même que ça aide non?

De métaphysique, cette parole d'or: point ne sais, et m'en fous.
****Euh il fait trop chaud pour que je fasse chauffer ma petite cervelle lors tant mieux

Quand sous la voûte des nefs un ange passe, les inconscients dialoguent sur les divans.

****Absolument c'est pour ça que plus bas je te dis qu'on n'est jamais seul c'est à dire jamais tranquille ! d'ailleurs sans doute qu'on écrit des bêtises pour vider un peu la corbeille
débordante de bavardages ou nos mots ... valises

Ni dieu, ni maître; ni maîtresse.
*****Un pote, un guide et un homme pour vider la poubelle j'aimerais bien ' je galèje j'en ai déjà un

Je ne suis pas là. Il n'y a personne. Rien. Passez votre chemin.

*****Qui c'est qui parle alors? Dis tu peux me dire où est la prochaine gare?

Qui oserait le nier: les ancêtres des nazis ne sont pas de mythiques Germains, mais de vrais Romains: ceux qui ont autrefois ravagé, pillé, dépecé, annexé, torturé, décervelé, déporté, massacré, génocidé.

*****Leurs descendants aussi là tu as raison mais ya pas que les nazis sur terre! Ya ceux qu'ils rêvent de tuer et ils sont nombreux

On ne devrait pas laisser vivre les mâles timides: ça risque de donner des idées aux femelles insoumises!

****Ou aux malheureuses qui rêvent de tomber dans leurs bras et qui par leur faute sont .. seules

J'ai souvent constaté que la vie ne menait nulle part; or, ça y est: j'y suis.

****Quelqu'un m'a mise au monde et donc m'a amenée là. Sur terre dans un pays dans une ville une maison Je pourrais être ailleurs

Petit monde que le nôtre! Il y a ceux qui ont trop et ceux qui n'ont rien. Et tous sont insatisfaits.
****Ça c'est vrai .mais il y aussi ceux qui ne sont ni tout fait pauvres ni vraiment rupins
Je fais partie de ceux là puisque j'ai à manger , un toit et … un ordinateur ;-) et pour le matériel ça va suis plutôt satisfaite. Davantage me donnerait la peur de perdre . et je déteste compter.


Ceux qui restent sains sont ceux qui s'écartent de tout préjugé,
*****Sains je l'ignore , mais plus sereins et plus libres. et ceux-là seuls, -mais seul à seul!
****Vaut mieux être seul que mal accompagné ? oublié l'auteur

Erreur de diagnostic: la maladie qui me ronge depuis toujours n'est pas la solitude; c'est la vie.
***Brel , Ferré, l'ont dit et la vie c'est être deux , même trois , avec soi ou six si tu prends compagne ou compagnon

vous avez le droit de me dire d'aller voir ailleurs !!! ou de me répondre bien entendu
c'était un jeu
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 10 juillet 2006 - 21h42:   

Alors, j'ai bien fait de les écrire, mes adages à deux sous! Cela m'a permis de te lire. J'aime bien quand les points de vue se confrontent dans l'humour.

A Nao: les crises d'optimisme, tu l'as bien compris, sont rarement mon fait. Sauf quand il s'agit de réconforter autrui. Et alors, sans aucune hypocrisie, je défends le soleil bec et ongles tandis qu'à mon propre usage je tire déjà mon parapluie. Comme dit ma compagne: quel drôle de personnage, ce TM!

Quelques réactions pour Ailen:

les malheureuses qui restent seules par la faute des mâles timides, elles feraient peut-être mieux d'aller les trouver pour tomber tout de suite dans leurs bras, non? Pas besoin d'alunir sur Mars ou Vénus pour ça!

Sinon: parler pour vider sa corbeille: tu l'as dit! Et voilà qui fait du bien.

"Ni Dieu, ni maître; ni maîtresse": comme je me dis souvent (reliquat d'une enfance lointaine): t'es même pas cap', TM!

Bises à tous.
ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé lundi 10 juillet 2006 - 23h27:   

tu sais n'oublie pas de temps en temps de te dédoubler et de remonter ton propre moral .
humour , dérision quand on y arrive ça aide
écouter et remonter celui des autres aussi d'ailleurs
le monde est aussi accidenté que nos montagnes

bises à toi
et à Nao bien sur ...
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 9h17:   

Moi je suis sur qu'après avoir fini de relire et de posté ta petite liste d'aphorisme, tu as éteint ton poste avec un sourire jusqu'aux oreilles et que tu l'as gardé un bon moment...

Je vous renvoye aussi des bisous tient ! (pourtant c'est pas trop mon style les bisous)
ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 10h48:   

j'ai connu un posteur poète québécois qui signait en notant :

"j'tenvoie la main "

je trouve ça original et très sympa.
qu'en penses tu Nao ?
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 11h51:   

c'était un geste de salut, ou est-ce qu'il envoyait la main pour aider à tenir le stylo des lecteurs pour qu'ils lui réponde ? (ou les deux ?)
en tout cas, oui c'est sympa et c'est un belle signature
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 11h52:   

Tu as deviné juste, Nao.
Ce sont adages d'un autre âge (de ma vie). Quand il m'arrive d'en pondre encore, je ne les goûte que chargés de paradoxe, d'amertume et d'humour.
N'empêche: il en est que je ne renie pas.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 11h59:   

Ce serait marrant de reprendre chaque phrases de Thierry et d'y répondre comme tu l'as fait hélène, je crois que dès que j'ai 5 minute j'essaye
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 12h09:   

Super!
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 12h51:   

En voilà déjà deux :

« La ronde des saisons est danse satanique, frères. L'on croit voir revenir toujours la même figure. En vérité, c'est chaque fois une de plus, c'est-à-dire une de moins »

Le temps n’est pas une horloge sur laquelle des chiffres gravés attendent le retour régulier de l’aiguille, mais plutôt un vis sans fin nous semblant infini mais le bout est bien réel, et pointu…

« Toi qui pleures le passé, songes-tu que le présent est en marche, et que rien jamais ne saurait l'arrêter? »

J’ai parfois cherché le bouton pause à des moments heureux de ma vie. Je cherche toujours alors que le bonheur s’en est allé
Enfin si je trouve un jour ce fameux bouton, il faudra encore être pragmatique pour appuyer au bon moment…
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 13h11:   

Mais pourquoi Thierry as-tu garder tes pires reflexions pour toi ?
Je ne crois pas que tu arriveras à nous choquer...
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 13h19:   

Bien, l'analogie entre l'aiguille et la fin de la vie. Un toréador invisible nous guette en effet, la banderille à la main.

Et, en effet encore, qui cherche le bouton de pause s'oblige souvent à prendre la pose!

Je replongerai mon nez dans les "pires" que j'ai commis, promis.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 13h27:   

je voulais surtout faire le parallele entre la vis sans fin qui a en fait bien un bout et notre facheuse tendance à nous croire immortel
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 15h29:   

Allez encore deux :

"J'ai souvent constaté que la vie ne menait nulle part; or, ça y est: j'y suis"

Ce qui compte est peut-être le chemin emprunté et la forme des pierres qui le composait…

« Bien sûr, si j'étais sérieux, je devrais m'être suicidé depuis belle heurette. Mais je traîne un peu... Qu'ai-je d'autre à faire? »

Quand on n’a pas peur de mourir que la vie doit être belle !
ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé mardi 11 juillet 2006 - 15h36:   

Ah oui bonne idée que tous s'y mettent.
je reprends un des tiens Nao
"Quand on n’a pas peur de mourir que la vie doit être belle !"

la peur est celle de l'inconnu et surtout de souffrir
la vie reste la vie soleil et pluie, jour et nuit , rire et larmes
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé mardi 03 juillet 2007 - 15h36:   

Périlleux verbe être, ballot du temps.

Pétrificateur, l'instant que griffe le sel du temps.

L'instant est ce sel où se révulse une stupéfiante prunelle.

Le passé enfui, le futur en fuite; seul le présent, tant qu'il est vivable, est éternel.

*


A beau faire le malin le physicien: -n'est qu'un néoplatonicien.

*


Prêt à m'enfuir, satellite de l'éternité!

Sous le marbre, la plage.

*


Au pays des fleurs, pistil est féminin, étamine est mâle.

*


La fatalité, cette forcenée, ne recule devant rien. Elle fait honte à Dieu lui-même.

*


Chacun porte sa bêtise comme une invisible croix.

Message:
Identificateur : Information d'envoi:
Cet espace est réservé. Seuls les utilisateurs inscrits et les modérateurs peuvent y écrire des messages.
Mot de passe :
Options: Code HTML non valide dans un message
Activation automatique d'URL dans un message
Envoyer:

Thèmes | Depuis hier | La semaine dernière | Vue d'ensemble | Recherche | Aide - Guide | Crédits programme Administration