| Auteur |
Message |
Louve (Louve)
Identificateur : Louve
Inscrit: 8-2001
| | Envoyé jeudi 13 avril 2006 - 0h45: | |
jusqu'ou peut aller la libre expression?
doit-on y mettre des clôtures? des barèmes?
comment juger si on est de l'autre coté de cette clôture sociale?
je pense beaucoup à ça ces temps-ci,
ya des trucs qui m'énervent! et qui présentement, m'empêchent d'avancer dans ma vie.
yen a qui vont penser que je me plainds d'autres que je veux faire pitié, ce n'est pas cela, et voilà un des truc qui se passe quand je réagis, on me dit "pôve tite faticante fais de l'air!"
si je parle pas je m'en veux je me tape dessus!
maintenant et depuis je dirais deux ans j'ai la chienne d'être jugée sur mes écrits! donc par peur et par lâcheté je ne met plus rien sur les sites!
parce qu'à tout coup j'ai reçu des commentaires plattes! j'ai la peau minçe? oh non j'ai la peau dure très dure.
je suis marquée au fer rouge.
comme du bétail, pareil.
je suis présentement un cours à l'université en histoire, pour comprendre encore mieux ce qui est maintenant, savoir vraiment le pourquoi du comment.
propagande. voilà.
pour libéré le territoire, comme cela se faisait dans le temps (époque) on pratiquait le génocide.
mais comme les catholiques sont "gentils" ils ont du tasser les autochtones en les assimilants et comme ca leurs prenaient beaucoup de temps pour apprendre à être civiliser comme eux, il est alors apparu que les peuples indigènes n'étaient que des sauvages entre l'animal et l'homme.
...
puisque je ne suis pas un humain, mais une petite bête avec une moitié de cerveau, une sauvage à être domptée, j'ai subit l'inceste, la pédophilie. par des blancs.
à l'école on me mettait en arrière, et les té bonne à rien avec une tite claque par la tête pour me donner du génie comme y disait.
pis la récré?
ben on me battait, on brisait mes vêtements.
pis à la maison?
ben ferme ta gueule, j'avais pas de bouche!
on me punissait pour mes vêtements!
pis tend l'autre joue ma belle enfant, jésus t'aime!
et pourquoi pas un viol à 16 ans hein?
la victime idéale hein?
on m'a dit que j'étais et une sainte! va dieu t'a pardonné!
oui oui c'est vrai!
m'émerveiller
rire
écrire
rêver
et à tous ses enfants et ados que j'ai pu aimer et aider.
je suis là.
mais parfois je pète ma coche, j'enrage et je me tue tant j'ai mal, tant ma peau me fait mal.
wow l'université ma chère!
même couleur, même regards, même sous-entendus.
bah ya les hommes pour l'exotisme, les femmes veulent rien savoir, je suis trop exotique...
mais c'est pareil.
les préjugés ne meurent pas facilement.
et l'absurde de tout cela
c'est que c'est écrit dans mes cicatrices
"té rien"
pis quand ca fait mal, ma peau me cri que je suis rien.
j'hésite de l'envoyer celui-là aussi.
j'écris plein de trucs que je n'envoie pas
ca fait tellement mal de parler!
j'ai été silencieuse pendant presque toute ma jeunesse pour de vrai!
yavait personne, personne pour m'écouter.
ouais je me trouve pathétique
avec mes fautes pis mon histoire
mais je veux dire, je veux parler, parfois les mots sont comme des couteaux et renforcent les préjugés, même si c'est pas ca qu'on veut, je sais. mais c'est de même que ca marche.
l'université? un retour aux études depuis 1 an.
je suis une A+
et en psycho-sociale
aux frontières de la bêtise humaine...
kwei!
Louve |
Geneviève C (Malou)
Identificateur : Malou
Inscrit: 3-2005
| | Envoyé jeudi 13 avril 2006 - 1h23: | |
Il est très tard. Je m'apprêtais à fermer l'ordi, je travaille tôt demain matin, faut aller dormir!
Et puis,presqu'un réflexe, un dernier petit tour par poesie.org, histoire de voir s'il n'y a pas un petit
texte posté sur le tard de la nuit... Et là...
Oui, ja t'ai lue Louve... Ben oui on est des êtres humains... Eh oui, on a le droit de parler, de dire, de s'exprimer, d'exprimer. Oui Louve, j'ai lu ton texte. Simplement te le dire, te le communiquer.
Je vais aller dormir... Je repasserai par ici demain. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| | Envoyé jeudi 13 avril 2006 - 9h20: | |
Moi je souhaiterai que tu postes plus souvent ici, parce qu'écrire c'est partager et lire c'est comprendre et respecter la part d'être humain caché entre les lignes... |
Simon (Simon)
Identificateur : Simon
Inscrit: 1-2001
| | Envoyé vendredi 21 avril 2006 - 0h44: | |
je m'étais dit que je ne réécrirais plus sur ce site, trop de merde, trop d'embrouilles, trop de mots creux, miséreux, baveux...
lorsque je suis arrivé ici, ne connaissant pratiquement rien de l'internet, et ça semble déjà une éternité, en 1999 si ma mémoire est bonne, tu étais une de celle qui partageait l'espace de ce site, Louve...
Tes mots Louve... tes mots rares, parsemés... sont les mots qui m'avaient gardés sur ce site, malgré tous ceux qui s'évertuaient à rendre l'atmosphère irrespirable, de par leur être et leurs dires.
Des mots vrais... respirables... des mots palpables... des mots qu'ont sent, qu'on touche, dans lesquels on se roule, des mots qui nous tombent dessus, comme la pluie comme la neige, des mots du Québec, des mots du nord, des mots de racines, pour moi...
Des mots qui traçaient, minimalement, les traits de paysages, extérieur et intérieur. Grand, immense, puissant pour le premier, et finalement, je le comprends, blessé, battu, caché pour le second.
Rien ne s'efface du passé... pour le meilleur et pour le pire. Trop souvent pour le pire. Et pas nécessairement pour le mieux du temps qui passe, ou qui s'en vient.
On ne peut que consoler des cicatrices du passé, malgré toutes les imperfections d'une telle approche. On peut rarement comprendre... tout au plus écouter. La bêtise humaine existe partout, et si elle a existé dans le passé, ce qui est encore plus désolant, c'est qu'elle existe encore au présent, et malheureusement, exsitera pour les années à venir.
Une démarche de compréhension est souvent nécessaire pour se sortir du passé, comme tu le dis, par ta démarche à l'université. Nécessaire pour s'en sortir, pour voir ailleurs et autrement, mais pas facile pour autant. Ce n'est pas l'avenue la plus simple... la plus simple étant de se cacher des souffrances du passé, ce qui à voir ton message, n'est pas ton cas.
Ce qui fut fait aux amérindiens est inexcusable. Et ce qui l'est d'autant plus est l'inaction et l'incapacité à répondre à leurs besoins actuels, et à leur redonner l'autonomie arrachée. Je ne m'y connais pas, en fait, mais la moindre des choses, pour un peuple qui daigne demander son indépendance, est de reconnaître les souffrances causées à d'autres peuples, par lui, et sur son propre territoire.
Et rien ne sert de discuter ici les injustices et les crimes commis par les religieux, car on les connais, où on les devine, même si je suis trop jeune pour les avoir vécues.
voilà, ce que m'inspire ton message Louve...
voilà, donc...
tu peux m'écrire, si tu le veux.
si tu en ressent le besoin.
Simon
simonpoirier@gmail.com |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| | Envoyé vendredi 21 avril 2006 - 12h00: | |
Internet est anonyme, Louve, quand bien même les intervenants donnent leurs vrais noms. Internet est sans visage(s). Il en faut au moins un en face de soi pour qu’une conversation, pour qu’un échange véritable ait lieu. A te lire, il me semble impossible que tu puisses vivre sans personne qui t’écoute et te comprenne. Ton passage à l’université te permettra sans doute de te faire des ami(e)s. L’université est un lieu favorable à ça, entre autres choses. Les personnes qui la fréquentent ne sont pas tous des imbéciles dédaigneux, des ricaneurs ou des malfrats. |
Hélène (Ailen)
Identificateur : Ailen
Inscrit: 9-2001
| | Envoyé vendredi 09 juin 2006 - 16h20: | |
Louve je suis passée par hasard. on se connait un peu , en poésie, en haïku je connais un petit pourcentage de ce que tu as vécu les différences de race n'ont pas grand chose à voir dans l'incompréhension et la méchanceté.
Louve j'ai appris à m'écouter d'abord on m'y a aidée . puis à écouter les autres. et à sélectionner ce qui me construit ou me déconstruit.
tes épreuves t'ont donné un grand talent poétique . à moi un tout petit tu vois juste mesure en rapport avec ce que nous avons connu.
moi je pourrai toujours t'écouter de loin manque le regard en miroir mais les oreilles sont remplacées par la lecture et la pensée recoit les mots
et si tu aimes l'université continue tant pis pour les fâcheux.
fais tout pour trouver les miettes de bohneur tu y as droit plus que tous |
Hélène (Ailen)
Identificateur : Ailen
Inscrit: 9-2001
| | Envoyé vendredi 09 juin 2006 - 16h21: | |
mon mail actuel adelline34@wanadoo;fr |
|