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Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mercredi 09 juin 2004 - 9h04: | |
L'attirance fatigue étreint, chasse, sort du refrain l'écorce entame et la folle tacle les ruines du torse et le rythme de ma rime ralentie, la petite chanson traine quelque part même si la voie brisé, n'a plus du tout de ton. Le sourrire tellement profond qu'on ne peut plus le voir tu as bu la vie ta peau s'en assèche tu as vu tu as rie tu as sentie, aimer la crèche.. et maintenant la paresse, rend belle la nostalgie... |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mardi 29 novembre 2005 - 16h49: | |
Sous cette paupière lasse Raviné comme une écorce Le regard patiné, brille de la caresse des années la vie se concentre en cette Agathe le reste du corps se repose déjà l’étole lourde et paresseuse coule le long des souvenirs comme un pardessus ne luttant plus contre la pluie le froid et les orages ne signifient plus rien reste les rideaux fixé sur le cours d’un reste de vie intemporel les cils de ces yeux gribouillent le futur / les pages du futur comme les étoffes du ciel ombrent l’éternité l’instant est une pause, les rives sont masquées de moustaches de rêves, de loups ensommeillés les heures sont des gouffres menaçants les minutes le fauteuil une colline ou les échos fleurissent chants créés au lointain dans une boite cubiste caresse la nostalgie et griffe la mémoire |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mercredi 30 novembre 2005 - 17h59: | |
l’on se souvient, la seconde dernière l’hiver était maussade et puis le froid bien long l’espoir est un repas, des paroles inconnus d’une jeune fille en blanc qui borde votre lit des formes étranges passent au travers du champ de vision spectre saccadé de laboureurs qui cherchent en vain leur récolte univers suspendu à des fils invisibles qui balancent sans bruit, s’usent sans sablier |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 30 novembre 2005 - 18h56: | |
Tu épouses le point de vue de ces personnes âgées avec des images que je trouve bien belles. Tu t'en détaches dans le troisième groupe de vers, mais c'est pour en donner une vision poignante: ces laboureurs qui ne récoltent plus rien et qui sont désoeuvrés, tributaires des infirmières, il nous faut les aider à trouver l'hiver moins long. Je me souviens qu'avec mes parents, nous nous étions occupés d'une vieille dame esseulée à l'hospice, et nous l'avions menée revoir son village natal... Belle évocation, Nao. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé jeudi 01 décembre 2005 - 9h37: | |
moi je me souvient de ma grand mère en maison de retraite le regard perdu qui semble nous traverser de part en part sans nous reconnaitre, ces heures entières scotché sur une chaise sans bouger, et le monde qui s'agite autour ne semble avoir plus aucune importance... |