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Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé vendredi 24 mars 2006 - 11h02:   

La nuit boue dans la grandeur du ciel
Les bulles floues de lumière débordent à chaque coins de la campagne
Et tous ces instants volés sur l’espace caressent le creux de mes empreintes
Pour qu’elles te semblent douces quand elles viennent dans le dortoir de nos étreintes
Prêter à tes désirs la taille des espoirs aux échelles des troués se dessinant aux bagnes

La nuit se baigne infiniment dans le reflet, l’ombre, de la lucarne, arc brisé en une ronde
Qui s’ouvre sur les étendus de nature tiède dès le soleil rêvant
Le pelage de la nuit roussi, posées sur des voiles rouges dévorantes, gonflées de charbon et de bois

Se déchire la brume aux pied du noir qui se fauve, emporté en lambeau dans la fuite vers l’autre rive du monde
Traversant la nuit décousu sous la pluie du phare

La nuit réchauffée dans cette casserole frémis, l’odeur des comètes grillées me pique les yeux
Entre les estrades de suie hautes comme des cathédrales poussent les trèfles qui pimentent
Le brouillon de mi-nuit dans le noir de l’ombre de terre

Le soleil caché se trahi par des millions de reflet dans le miroir éclaté et disséminé dans cette marmite vide
Et ces éclats de soleil caché brillent à chaque fois que mes paupières les lustrent à chaque fois qu’elle s’ouvre après s’être à peine plissée à chaque fois qu’elle battent autour du cœur de cette boîte sombre…
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé jeudi 07 septembre 2006 - 15h35:   

La nuit boue dans la grandeur du ciel
Le ciel se braise
La cendre sur ma tête cuit à l’étouffée,
Les bulles floues de lumière débordent à chaque coins de la campagne
Aux bords de ces plafonds mis bouts à bouts et le pigment tout à coup est transparent presque incolore

Tous ces instants trébuchant des galaxies, caressent le creux de mes empreintes
Pour qu’elles te semblent douces quand elles viennent dans le dortoir de nos étreintes
Prêter à tes désirs la taille des espoirs aux échelles des troués se dessinant aux bagnes

Traversant la nuit décousu sous la pluie du phare
La pénombre se baigne infiniment dans le reflet, l’ombre, de la lucarne, arc brisé en une ronde
Qui s’ouvre sur les étendus de nature tiède dès le soleil rêvant

La nuit, réchauffée dans cette casserole frémis, l’odeur des comètes grillées me pique les yeux
Entre les estrades de suie chaude, hautes comme des cathédrales poussent les trèfles qui pimentent
Le brouillon de mi-nuit dans la sombre, ombre de la terre

Le pelage de la nuit roussi, posées sur des voiles rouges dévorantes,
Et se déchire la brume aux pied du noir qui se fauve, emporté en lambeau dans la fuite vers l’autre rive
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé jeudi 07 septembre 2006 - 21h06:   

Rhapsodie impressionniste de la nuit...
La nuit vit et vibre sous ta plume.
Splendide tableau.
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé samedi 09 septembre 2006 - 12h41:   

Merci TM !

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