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Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé jeudi 24 novembre 2005 - 10h51:   

Il n’y a qu’une tout petite partie du monde devant moi
Et au loin je vois ce grand village…
L’univers quoi, la petite boite qui se referme sur toi,
Moi ?
Je suis bien au delà…
Et ton univers n’est qu’une perspective de là ou je te vois, même pas une ombre qui blanchirai ma vision…
on m’avait tant parler d’ici, mais c’est trop loin pour moi
Désolé je ne viendrai pas
Et puis l’envie fatigue, comme une bête qui a faim mais qui ne sait ou chercher sa proie

Qui suis je pour me moquer de tes soleils… va savoir
J’espérai un peu qu’en me voyant tu me le dirai
mais mon nom s’efface de tes lèvres avant qu’elles ne murmurent
les prairies et les champs promis ont brûlés sous ma plume,
et sous ton appel, qui a jaunie et qui finalement est tombé
des étoiles peintes sur ta couverture
tombé sans fracs et sans hâte comme une feuille de marronnier gribouillée de nervures
et ta voie s’est fendu sans jamais s’écraser, je l’aurai entendu

J’avais tellement rêvé, on m’a tellement mentie, je n’irai pas
au loin tout les espoirs sont permis alors je ne m’approche pas
j’ai cru voir des chapelles du haut d’une colline
je me suis approché priant sous des prisons
j’ai deviné un peintre, ombre découpé sur un chemin
c’était un générale admirant ses victimes allongés dans la paille fauché
alors bien sur il faut garder espoir
mais l’espoir est infini et les rêves sans bornes
alors bien sur ta voie lactée est belle, elle brille
dans le noir ressemble à mes folies
et a tes douces fables
(…)
Nao (Nao)
Identificateur : Nao

Inscrit: 6-2004
Envoyé jeudi 14 juin 2007 - 9h25:   

Il n’y a qu’une toute petite partie du monde devant moi

Je vois des étoiles bleues, des planètes mortes et leurs crinière longues comme l'ombre du soleil sur la lune,
des passoires décousues et tous les cimetières de tout ce qui n’est jamais mort…
Mais tout le reste du monde m’est invisible

Je vois des objets, des formes et des couleurs des sentiments et des odeurs, tant de sons que mes yeux brillent,
Je vois tout ce que personne n’aimerai voir, ma main recouvre tout
Je vois tant de chose tout m’est inutile
Je vois...
Et au loin même ce village, quelques touches d’un relief plus brillant plus fort
Ou un jour tu m’aimais

Tout ces univers ne sont qu’une perspective de là ou je te cherche,
Qui suis-je pour me moquer de ces soleils ?
Va savoir…
ton sourire me l’expliquai parfois

Les prairies, champs à perte de vue, les forêts et paysages promis ont brûlés sous ma plume;
sous ton appel qui a jaunie puis finalement est tombé des étoiles peintes sur ta couverture.
Tombés sans fracas et sans hâte comme une feuille de marronnier aux nervures gribouillées
Et ta voie s’est fendu sans jamais s’écraser, je l’aurai entendu,
Je l’ai juste perdu,

Au-delà
de cette toute petite partie du monde qui me reste
tout ce que je désir n’existe pas

Tes doigts ont fermé sans vouloir, les boutons de mes yeux et la chemise qui habille les tiens, froissée comme une fleur mal réveillée, n'est plus transparente

Mes yeux ne devinerons plus les tiens en devenant ce que tu pense...
La partie du monde qui m’est enlevée est la plus grande

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