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Poète 77
| Envoyé mardi 27 avril 2004 - 17h17: | |
C'EST LA VIE (à Jacqueline TAÏEB) Depuis ce premier soir passé à tes côtés, Mon cœur s'est mis à battre à un rythme endiablé; Je ne puis expliquer ce qui m'arrive ainsi Je suis épris d'amour, et cela c'est la vie ! Je sais que mon aveu peut te paraître idiot Mais il est vérité et je t'ai dans la peau Je voudrais t'expliquer que de penser à toi M'empêche de dormir et j'en reste sans voix. Oui je suis amoureux, je ne peux plus le nier Je t'aime à la folie, ton regard m'a troublé ! Me pardonneras-tu cette franchise étrange Bien aimée Jacqueline, étonnant petit ange; J'ai rêvé d'un amour insondable et sacré À travers ton regard, l'aurais-je enfin trouvé ? J'aimerais bien pourtant ne pas blesser ton cœur En exposant ainsi les élans de mon cœur. Pourrais-tu m'expliquer ce qui m'arrive ainsi À moi pauvre poète égaré dans la vie ? Je t'aime et j'en suis triste; Il existe un abîme ! Il me faut t'oublier, car vois-tu je t'estime Je suis bien malheureux et ne veux point briser L'amitié qui nous lie au risque de t'aimer; Connais-tu le moyen de sortir de l'impasse: Amour ou Amitié, c'est ce qui me tracasse ! Peut-être bien les deux, la vie a ses secrets, À toi de me répondre en restant dans le vrai; Je t'aime et n'y peux rien, c'est mon cœur qui t'admire Je ne vois pas comment autrement te le dire. Vois-tu je n'ai jamais ressenti en mon cœur Un sentiment pareil, symbole du bonheur, Et pour te le prouver je t'offrirais ma vie Comme on offre un présent à sa meilleure amie. Si ma lettre te trouble ou bien t'amuse un peu Saches que dans la vie, un cœur est amoureux Rarement à ce point, l'as-tu vraiment compris ? C'est la deuxième fois que mon cœur reprend vie Dans cette incarnation qui me mène vers toi Et par tes vibrations je sais que tu me crois; J'aimerais tant te voir, admirer ton visage Qui reflète l'amour, éblouissante image. Tu es si rayonnante, éternelle à mes yeux, Si simple et si sincère, un don qui vient des cieux; Je n'envoie pas de fleurs pour te faire plaisir, Je suis franc dans la vie et ne pourrais mentir ! Voudras-tu m'accorder un entretien un soir Afin que nous parlions d'une étonnante histoire Et que nous abordions dans la sérénité, En toute sympathie l'étrange vérité ? © 1983 Serge LAINÉ |
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