erika.nargil (Abaca)
Identificateur : Abaca
Inscrit: 4-2004
| Envoyé dimanche 17 septembre 2006 - 15h24: | |
Mère Mère, tu as fermé la porte du dernier jour Et moi je tourne la page de ta révérence Je rêve à la lumière du sagace abat jour Dans l’ombre de ton souvenir ancré à mon enfance Quand tu m’enveloppais de mille câlins d’amour ¤ J’ai parcouru ton monde par mon absence Mais tel un soûlard affamé je m’abreuvais Du vin de tes idées éternelles en turbulence D’être ce fils toujours omniprésent qui fêtait Chaque instant de nos vies, ô belle puissance ! ¤ J’ai longé admiratif ta vie en oiseau migrateur Pour entendre ta voix au delà des épouvantes Ne désirant plus te retrouver près de ton labeur Celui de mère soucieuse de son garnement Dont elle voulait écourter le vagabondage fuyant ¤ Pendant ces ans je me suis confié intensément A toi mère, dans ta riche éducation de philosophe Et j’ai trouvé prés de toi, bien heureusement Tous les réconforts, de moments d’apostrophes Quand ivre de pleurs, ta pensée me câlinait poliment ¤ Mère tu as fermé, trop tôt le livre de ta sage vie Et ma raison se sent, seule à son devenir Elle voudrait écourter, mon voyage de survie Mais je t’entends me dire : -Tu dois parcourir - Les chemins de ta pensée et te recueillir ¤ Ne me laisse pas seul, et continue de me donner Pour mon devenir, la force de me tenir à cette certitude Quand absents nous resteront, ensemble sans souffrir Nous pourrons nous associer sans fin à ton exactitude Mon voyage ne s’arrêtera pas là ; Il ira inné se périr. ¤¤¤ |