KaM (Intervenant non inscrit)
| Envoyé dimanche 16 juillet 2006 - 22h21: | |
Le pont est brumeux ce soir. Je te suis à peine. Callant mon pas hésitant sur ton rythme rapide et décidé. Ou va tu ? Ou allons nous ? Attend moi je t’en conjure. Tu ne ralenti pas, jamais. Le pont d’apparence si lourde et imposante d’accoutumé revêt son manteau de brouillard et se love dans un écrin de coton humide dans lequel je pénètre avec de plus en plus d’appréhension. A présent tu n’est plus qu’un ombre qui s’éloigne. Alors je ne continue plus. A quoi bon ? Ce pont est sans fin, la route est longue. Je me pensais forte mais je ne l’étais qu’a travers tes faiblesses. L’eau de ton amour s’en est allé laissant a nu le sable fragile de mon cœur mis a nu. Je me sors péniblement de ce liquide quasi amniotique qui me baignait tendrement de mensonges et de fausses promesse. Marée de la vie, marrée de la vie. Remous inexorable d’un cycle qui pourtant aujourd’hui a trouvé sa fin.Jamais... Je ne souffre pas mon amour, non ! Jamais . Tu n’es pas parti. TU reviendra, n’est ce pas que tu reviendras ? C’est pour de faux tout cela. TU m’aime encore !Dis le moi que tu m’aime encore que tu m’aime toujours. A jamais. Il est parfois bien difficile d’extraire du plus profond de son âme des évidences que l’on croyait acquises. Alors j’ai du rentrer au plus profond de mes entrailles ,alors j’ai du déchirer ma chair trop lourde de toi. J’ai mal. J’ai froid. Je n’ai jamais froid te souviens tu ? Nous allons être heureux mon amour, nous étions si bien, nous sommes nous aussi devenu "jamais". Tu reviendras mon amour, tu l’oubliera cette mort dont tu rêvais. Tu l’oubliera cette mort qui nous sépare. Je l’oublierai le goût de vivre, à jamais. |