<i>Nous ?</i> Log Out | Thèmes | Recherche
Modérateurs | Fiche Personnelle

Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives juin 2006 - décembre 2006 » <i>Nous ?</i> « précédent Suivant »

Auteur Message
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé dimanche 02 juillet 2006 - 18h23:   

Ces paroles lâchées au vent, chacun la sienne, sa veuve noire, sa tarentule, qui creuse les sillons de sa ponte sur le satin tendu d’un conciliabule mourant. Et l’aube s’appauvrit un peu plus à l’efflorescence des scabieuses rassemblées en bouquets de consistoires obscènes. Mandibules soyeuses d’un meurtre à devenir. Dans le murmure, dans la paix douce des dépouilles à broyer patiemment à coups de pattes carnassières, jointes devant l’autel dans le ravissement de l’encens.






mce
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 02 juillet 2006 - 19h28:   

Ah ça! mais tout le monde soliloquerait-il, ici?
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé dimanche 02 juillet 2006 - 19h59:   

voudrais-tu dire que mon propos n'est pas clair ?
Je cherchais à exprimer une ambiance à partir de certaines détestations personnelles
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 03 juillet 2006 - 12h30:   

Ton propos est difficile d'accès, certes.
Mais je faisais aussi allusion (dans un esprit essentiellement humoristique) à la décision d'André d'ignorer "les mondes extérieurs".
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé lundi 03 juillet 2006 - 14h18:   

ce n'est pas le cas dans ce texte puisqu'il y est question au contraire d'assemblées et d'entretiens avec les "conciliabules" et les "consistoires".

Je le reposte car j'ai fait quelques modifications (quoi que, il reste encore 1 ou 2 choses qui clochent).


Ces paroles lâchées au vent, chacun la sienne, sa veuve noire, sa tarentule, qui creuse les sillons de sa ponte sur le satin tendu d’un conciliabule matutinal. Et l’aube s’appauvrit un peu plus à l’ouverture des scabieuses, calices penchés les uns contre les autres en consistoires obscènes. Mandibules soyeuses d’un meurtre à devenir. Dans le murmure, dans la paix douce des dépouilles à broyer patiemment à coups de pattes carnassières, jointes devant l’autel dans le ravissement de l’encens.





.

Message:
Identificateur : Information d'envoi:
Cet espace est réservé. Seuls les utilisateurs inscrits et les modérateurs peuvent y écrire des messages.
Mot de passe :
Options: Code HTML non valide dans un message
Activation automatique d'URL dans un message
Envoyer:

Thèmes | Depuis hier | La semaine dernière | Vue d'ensemble | Recherche | Aide - Guide | Crédits programme Administration