Eric Faruel (Eric)
Identificateur : Eric
Inscrit: 6-2004
| Envoyé mardi 27 décembre 2005 - 23h57: | |
Doucement, je caresse ta joue rieuse L’horizon perdu dans l’abîme de tes yeux Que tu sois sagittaire ou Capricorne Je m’en fous, demain je repartirai Là bas, au pays derrière les océans. Aurélia, tu danses et danses encore Aux rythmes endiablés d’un tam tam. Aurélia, tu chantes et chantes encore. Tes hanches s’allongent et se cambrent, Tu disparais, cachée par des doigts magiciens. Derrière le rideau des ombres se dessinent Des gestes diaboliques enfantent en cette nuit Des ombres fragiles de lait et de miel. Dans mon imaginaire étoilé naissent des femmes Aux silhouettes fragiles d’eau et d’argile. Aurélia, je tangue sur une mer de nuages Navires d'étoiles, de soleil et de lune. Et voilée d’une fumée blanche d’humidité Je t’ai vu disparaître ,ma belle Aurélia. Je pleure et mes larmes écrivent ton nom. Dès l’aurore s’efface le rêve inachevé, Le regard encore rivé sur le timide levant Et le songe rangé au ponant d’une nuit d’été. Pourtant, j’entends encore l’écho envoûtant Du tam-tam du pays derrière les océans |