Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| | Envoyé samedi 12 décembre 2009 - 1h37: | |
salut à tous, ça fait un moment!
alors comme ça on se croyait débarassé de moi! lol!mais non, mais non, je récidive!
Le rendez vous.
C’est le titre. C’est un exercice d’atelier.
Premier temps : décrire le personnage, nom, prénom, centres d’intérêts etc.…..
Deuxième temps : une liste de mots qui doivent nourrir le texte…..
Et j’avais noté, on ne nous laisse que très peu de temps :
Homme de 40 ans. Rumine son dépit en éclusant des bières. Passion :le jeu d’échecs. Aime les femmes, toutes, de 7 à 77 ans. Et je l’ai appelé Boris.
Ma liste : dépit. trahison .colère. manger. boire. pisser. téléphoner. prendre une douche. fumer. dormir. fataliste. route. garage. auto stop. lecture.
Ensuite on doit commencer le texte, puis, au signal donné, le passer à son voisin qui doit le lire et le continuer et au signal suivant le passer à son voisin.
Le texte qui suit a donc trois auteurs. J’étais le premier.
Le rendez vous.
Il en est à sa quatrième ou cinquième bière, il n’a pas compté. Il faut bien passer le temps et il est en avance, d’autant plus en avance qu’il commence à la connaître sa Nadine, toujours en retard. Alors il boit des bières et de temps en temps il va pisser. La bière c’est comme ça. Beaucoup de monde dans le bar, beaucoup de bruit mais cela ne le dérange pas ce brouhaha ! Il est un peu fatigué ce soir, sa bagnole est tombée en panne mais ce n’est pas grave, il l’a laissée dans un garage et a continué en auto stop, et cela s’est très bien passé, trois cent kilomètres en cinq voitures et à peine quatre heures.
Il a téléphoné à Nadine hier soir. Elle avait l’air surprise et heureuse, d’accord avait elle dit, demain soir à la Zone(c’est le nom d’un bar de …..secret défense, c’est en Lozère, fermons la parenthèse.
Demain à la Zone à 20 heures, et comme il est 21h elle ne devrait pas tarder.
En fait, à 22h, il ne l’attendait plus tellement Nadine. Il avait fraternisé avec quelques piliers de comptoir et quand la bande avait décidé d’aller dîner quelquepart, il avait suivi le mouvement.
Le restau semblait accueillant, on pouvait même fumer et ses nouveaux copains, qui semblaient être des habitués, plaisantaient avec la patronne.
Chacun était maintenant attablé devant un apéritif et avant que le fumet de la daube de sanglier n’envahisse la salle, les vitres volèrent en éclat dans un fracas d’arme automatique.
Tous les habitués tournèrent la tête vers la porte qui céda sous un violent coup de coude. On vit une jeune femme brandir un pistolet et qui se dirigea vers la cocotte où mijotait la daube de sanglier et qu’elle renversa d’un violent coup de pied. La salle était silencieuse et la regardait avec étonnement.
« Où sont ces salauds qui trucident les sangliers ? » Personne ne répondit. Alors elle se dirigea vers Boris et lui dit :
« Encore en retard, mon chéri ? »
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