TM (Intervenant non inscrit)
| Envoyé vendredi 26 novembre 2004 - 15h00: | |
Sur le sable d'argent le torse des nuages l'eau se perd en écume mauve aux franges mamelées s'ouvre l'étoffe fleurie de mémoire où se rappellent à mon frisson l'or en fusion de tes cuisses l'arc lumineux de tes bras l'horizon se courbe au grain doux de ta peau où s'agitent poissons tes pieds moi de mes yeux fenêtres j'aime à glisser sur ces flancs fumants comme à la croupe d'un cheval d'images ma seule âme me ramène à ton brûlant sourire mais où sont tes paumes de source promesses de vent germinal sur ma propre terre assoiffée le crépuscule palpite à tes doigts de baiser sur mes lèvres les mots s'agitent comme ces ailes qui se croisent au velours de nos voix attisant le feu de trop lointains désirs la paupière des forêts défeuillées cligne complice manque la noisette de ton iris au ciel la lune blanche chasseresse sera parée cette nuit de la fleur de ton miel où s'éteindra l'ardente froidure de l'hiver en deuil. |