Auteur |
Message |
Marlique
| Envoyé mardi 20 juillet 2004 - 22h46: | |
Marlique; Elle rembouche d'enclavages les sortiers des menties. Où chonze la chair du cachemire de soie bleue? C'est là que Marlique râle, Ses foulards de dénétade aux chevilles. L'espace se rétrésaille, les fourbes de vent; Ses myrilènes envolées vers les hivers, Et ses mèches qui pointent l'océan. Elle fronce le dos, Marlique, Elle sait que la nuit s'en vient, Et son front en forme de biseau L'escorte jusqu'aux calendes bourrasquifiques. Immobile et patiente Un totem Sure et prenante Sur les vallées du Gange Bottines d'écrevisse Couleurs aux bras Épouse vierge. La fangine se détache du dernier soleil, Brille, pour une dernière fois, Que la lumière soit Jusqu'au tropique du cancer. Elle a l'oeil sévère Elle est une biche d'èvrefeuil Et ses flancs ont la couleur des lys qui râlent. Que jamais elle ne s'efface. |
Y Denoyelle
| Envoyé jeudi 22 juillet 2004 - 14h17: | |
J'aime beaucoup ce poeme en jargon, et je l'emporte avec moi en vacances. Amitiés. Yves Denoyelle |
|